Ukraine : trois morts à Soumy, les alertes aériennes continuent

upday.com 3 godzin temu
Une botte militaire et des barbelés symbolisent les tensions du conflit ukrainien (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Une frappe « massive » russe a fait au moins trois morts et deux blessés cette nuit dans la région de Soumy, au nord de l'Ukraine, selon le gouverneur Oleh Hryhorov. « La Russie attaque les communautés de la région avec des dizaines de frappes de drones et des bombes aériennes guidées », a-t-il précisé.

Les victimes sont un homme de 46 ans tué à Mykolaivska, un autre de 65 ans à Velykopysarivska et un troisième de 66 ans à Bilopilska. Le nombre important de drones a submergé les unités de défense aérienne ukrainiennes, qui n'ont pas été en mesure d'intercepter tous les appareils entrants selon le Kyiv Independent.

Une alerte aérienne reste en vigueur dans la région, toujours ciblée par les drones russes. Des explosions ont été signalées dans la capitale régionale et le maire par intérim Artem Kobzar a exhorté les habitants à se mettre à l'abri.

Escalade dans le nord ukrainien

La Russie a lancé une offensive dans la région de Soumy après avoir fini en avril de repousser les forces ukrainiennes de la région russe voisine de Koursk. Du côté russe, une attaque de drones ukrainiens a déclenché des incendies dans des installations pétrolières de la région de Volgograd, selon le gouverneur Andrey Bocharov.

D'après Le Monde, l'Ukraine produit désormais des missiles domestiques Flamingo d'une portée de 3 000 kilomètres à raison de 2 à 3 unités par jour, visant 7 quotidiennement d'ici fin octobre. Le contrôle territorial russe a ralenti à 447 km² en septembre contre un pic de 634 km² en juillet, la Russie contrôlant désormais 19 % du territoire ukrainien.

Les forces du Kremlin occupent environ 20 % du territoire ukrainien après trois ans et demi d'invasion. Les efforts diplomatiques du président américain Donald Trump pour mettre fin aux combats sont au point mort.

Financement européen des armes américaines

L'Europe doit financer davantage d'achats d'armes américaines en faveur de l'Ukraine faute de pouvoir les fournir elle-męme en nombre suffisant, a déclaré mercredi l'ambassadrice ukrainienne auprès de l'Otan Alyona Getmanchuk à l'AFP. « Les pays européens de l'Otan ne peuvent pas remplacer, ni en modèle, ni en volume, ni en rapidité de livraison », les armes américaines, a-t-elle souligné.

L'initiative PURL permet aux pays européens de financer le transfert d'armes américaines vers l'Ukraine. Kiev a déjà reçu deux tranches d'aide pour environ deux milliards de dollars, financés par les Pays-Bas et plusieurs pays scandinaves selon le président Volodymyr Zelensky.

L'Allemagne et le Canada se sont engagés à financer deux autres tranches d'aide, à hauteur de 500 millions de dollars chacun. L'objectif est de disposer d'environ un milliard de dollars par mois de la part des pays européens pour que cette initiative atteigne pleinement son potentiel.

Frappes en profondeur réclamées

Face à l'intensification des frappes russes contre les infrastructures énergétiques, l'Ukraine plaide pour pouvoir frapper en profondeur le territoire russe. « La défense aérienne est cruciale, mais au bout du compte, ce sont des antidouleurs. Pour frapper à la source de la douleur, il nous faut des frappes en profondeur », a affirmé Alyona Getmanchuk.

L'administration américaine a récemment indiqué ętre pręte à fournir à l'Ukraine des missiles de croisière Tomahawk à longue portée. Des frappes ukrainiennes contre la Russie avec des armes américaines ne sont plus à exclure, selon l'émissaire américain Keith Kellogg.

Opposition bélarusse contrainte

L'opposition bélarusse en exil en Lituanie a indiqué mercredi ętre contrainte de fermer temporairement ses bureaux à Vilnius après une modification du régime de protection. Cela concerne l'équipe de Svetlana Tikhanovskaïa, la cheffe de l'opposition forcée à l'exil après l'élection présidentielle de 2020.

« Notre bureau en Lituanie est temporairement fermé », a déclaré Anna Krasulina, porte-parole de Tikhanovskaïa. D'après Le Monde, le Premier ministre lituanien a précisé que la protection a été « adaptée selon le niveau de menace » plutôt que retirée.

Sources utilisées : "Ouest-France", "Le Monde", "Kyiv Independent", "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

Idź do oryginalnego materiału