Viols de Mazan : le policier raconte la révélation d'horreur à Gisèle Pelicot

upday.com 4 godzin temu
Gisèle Pelicot réagit au tribunal lors du procès en appel de l'affaire des viols de Mazan (Symbolbild) (Photo by CHRISTOPHE SIMON/AFP via Getty Images) Getty Images

Laurent Perret, sous-brigadier, raconte pour la première fois comment il a découvert l'une des affaires criminelles les plus choquantes de France. Selon Ici Vaucluse, ce policier fut le premier à extraire les preuves du téléphone de Dominique Pelicot, révélant l'horreur que subissait Gisèle Pelicot à son insu.

L'affaire débute le 12 septembre 2020 quand Dominique Pelicot est arręté dans un supermarché de Carpentras pour avoir filmé sous les jupes de clientes. D'après La Dépęche, cette arrestation banale allait dévoiler un crime d'une ampleur exceptionnelle impliquant finalement 51 condamnés.

Quand Laurent Perret allume le téléphone de Dominique Pelicot, seules deux applications apparaissent : Skype et la galerie photos. "Je me suis dit, 'tu n'as pas le droit à l'erreur'", se rappelle-t-il. Dans Skype, il découvre "toute une liste de pseudos" et surtout "la recette où il expliquait qu'il donnait dix cachets de Temesta 2.5 à son épouse pour l'endormir".

La révélation impossible

Le 2 novembre 2020, Laurent Perret doit accomplir la tâche la plus difficile de sa carrière : révéler à Gisèle Pelicot qu'elle est victime. "C'est à moi d'expliquer à cette pauvre dame que c'est elle la victime et annoncer à une victime qu'elle a été violée peut-ętre 300 fois", confie-t-il à Ici Vaucluse.

Au commissariat de Carpentras, il lui montre une première photo où elle apparaît nue. "Elle bugue, elle marque un temps d'arręt", raconte le policier. Gisèle Pelicot réagit avec stupeur : "Mais c'est moi. Je suis dans ma chambre. Je dors. C'est quoi ce porte-jarretelles ? Je n'en mets pas."

Après plusieurs vidéos, la réalité la frappe de plein fouet. "Mais je ne connais pas ces gens, mais c'est chez moi, c'est mon lit ! Qu'est-ce qu'il me fait ? Je dors. Ils me violent", s'exclame-t-elle selon le témoignage du policier. "Je l'ai perdue. Dans son regard, elle n'était plus là", se souvient Laurent Perret. "Elle arrive à me dire oui" pour porter plainte "et c'est fini, elle est figée devant moi".

Les défis de l'enquęte

L'investigation révèle des complications techniques majeures. Comme le rapporte Huffingtonpost, Dominique Pelicot supprimait à distance des preuves pendant que la police analysait ses appareils. Les enquęteurs ont dû utiliser le wifi d'un hôtel pour accéder aux preuves stockées sur le cloud, le commissariat de Carpentras manquant de connexion internet.

Laurent Perret avait organisé un soutien psychologique pendant la révélation à Gisèle Pelicot, précise Huffingtonpost. Durant le procès, elle a d'ailleurs spécifiquement remercié Laurent Perret et ses collègues, déclarant qu'ils lui avaient "sauvé la vie".

Sources utilisées : "Ici Vaucluse", "Huffingtonpost", "La Dépęche" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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