À partir de ce jeudi 9 octobre, deux changements majeurs transforment les virements bancaires en France. Les banques devront désormais vérifier que l'IBAN correspond bien au nom du bénéficiaire, tandis que les virements instantanés deviennent obligatoires et gratuits pour tous les clients.
Cette double réforme européenne concerne des millions d'usagers français. D'un côté, la sécurité des virements sera renforcée par une vérification automatique de l'identité du bénéficiaire. De l'autre, les virements instantanés, jusqu'ici parfois payants, deviennent accessibles au męme prix qu'un virement classique.
Sécurité renforcée
Fini les virements libellés pour "maman" ou "le plombier". L'IBAN et le nom du destinataire devront désormais correspondre exactement. Les banques vérifieront automatiquement que ces informations concordent avec celles détenues par l'établissement du bénéficiaire.
Cette mesure vise à contrer les arnaques par substitution d'IBAN. "Le fraudeur va intercepter une facture tout à fait légitime et remplacer l'IBAN de la personne à payer par le sien", explique Julien Lasalle de la Banque de France à Ouest France. Ce type d'escroquerie a coûté 183 millions d'euros en 2024.
Les établissements auront cinq secondes pour valider ou signaler une incohérence. L'émetteur pourra alors corriger ou annuler l'opération avant finalisation du transfert.
Impact européen
Selon La Dépęche, l'Union européenne espère libérer jusqu'à 200 milliards d'euros quotidiennement, actuellement bloqués dans les circuits de paiement. Cette modernisation du système européen vise à offrir plus de choix aux utilisateurs.
Les virements instantanés, créés en 2017, permettent de transférer de l'argent en moins de dix secondes, 24 heures sur 24. Comme le rapporte La Dépęche, leur part atteignait 10 % de l'ensemble des virements en 2024 et pourrait encore grimper.
D'après Ouest France, des exceptions géographiques existent pour le Royaume-Uni, la Suisse et les territoires français du Pacifique, non soumis aux exigences de vérification. Cette réforme prend une importance particulière alors que les autorités estiment que chaque citoyen français fera face à au moins une tentative d'arnaque entre 2025 et 2026.
Sources utilisées : "La Dépęche", "Ouest France", "Banque de France" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.