Les présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine ont lancé une offensive diplomatique coordonnée contre les États-Unis et l'Occident lundi lors du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai à Tianjin. Cette attaque frontale s'est déroulée devant une assemblée de dirigeants eurasiatiques majeurs, transformant la rencontre en tribune anti-occidentale.
Le sommet a réuni les poids lourds de l'Eurasie, selon Le Figaro, incluant le président iranien Massoud Pezeshkian et le Premier ministre indien Narendra Modi. Cette configuration géopolitique exceptionnelle a offert une plateforme idéale pour exprimer une vision alternative de la gouvernance mondiale.
Accusations de "mentalité de guerre froide"
Les dirigeants ont directement accusé l'Occident d'avoir une "mentalité de guerre froide", d'après Le Nouvel Observateur. Ils ont particulièrement pointé du doigt les politiques occidentales comme responsables du conflit ukrainien en cours.
Vladimir Poutine a été plus précis dans ses exigences, selon Le Monde, déclarant que l'expansion de l'OTAN devait ętre abordée comme un prérequis indispensable pour parvenir à la paix en Ukraine. Cette position marque un durcissement notable de la rhétorique russe.
Critiques étendues au Moyen-Orient
L'Organisation de coopération de Shanghai a élargi ses critiques en condamnant les actions israéliennes à Gaza, rapporte Le Figaro. Le groupe a également dénoncé les frappes américaines et israéliennes en Iran, démontrant un alignement anti-occidental qui dépasse largement le dossier ukrainien.
Cette coordination révèle une stratégie plus ambitieuse visant à promouvoir des structures de gouvernance mondiale alternatives, selon Nice Matin. L'objectif affiché est de contester l'ordre international dirigé par l'Occident dans une époque de tensions géopolitiques croissantes.
Sources utilisées : "Nice Matin", "Le Nouvel Observateur", "Le Figaro", "Le Monde" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.