Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi ses alliés à faire pression sur Moscou et à contrer toute "tromperie" russe. "Il faut mettre la pression sur la Russie pour obtenir une paix équitable. Nous devons utiliser l'expérience de l'Ukraine et de nos partenaires afin d'empęcher toute tromperie de la part de la Russie", a-t-il déclaré sur Telegram.
Le dirigeant ukrainien s'est rendu à Berlin pour une réunion cruciale avec les dirigeants européens et Donald Trump. Cette rencontre diplomatique, organisée à l'initiative de l'Allemagne et de la France, vise à coordonner les positions avant le sommet de vendredi entre le président américain et Vladimir Poutine.
Selon Ouest-France, la réunion berlinoise suit une structure précise en trois phases : consultations européennes-ukrainiennes à 14h, participation de Trump et Vance à 15h, puis réunion de coalition à 16h. Cette coordination intervient alors que l'Ukraine reste exclue du sommet Trump-Poutine prévu vendredi en Alaska à la base militaire d'Elmendorf-Richardson.
Pression militaire croissante
La Russie a opéré mardi une avancée militaire rapide dans l'est ukrainien, menaçant les villes stratégiques de Pokrovsk et Dobropillia. D'après Sud Ouest, l'Ukraine a déployé des "forces supplémentaires" dans la zone pour contrer cette offensive. Un membre de la délégation ukrainienne a assuré que cette situation sur le front "n'a pas influencé" les préparatifs de Berlin.
Zelensky a souligné qu'il n'y a "actuellement aucun signe indiquant que les Russes se préparent à mettre fin à la guerre". Moscou a déjà qualifié les consultations européennes d'"insignifiantes" par la voix d'Alexeï Fadeïev du ministère des Affaires étrangères russe, rapporte BFMTV.
Craintes d'un accord défavorable
L'Ukraine redoute que la rencontre Trump-Poutine n'aboutisse à un accord l'obligeant à céder des parties de son territoire à la Russie. Selon Le Figaro, les demandes territoriales russes incluent quatre régions partiellement occupées plus la Crimée, ainsi que la renonciation ukrainienne aux armes occidentales et à l'adhésion à l'OTAN.
L'ancien président François Hollande met en garde contre le "mensonge professionnel" de Poutine et sa patience stratégique dans les négociations, révèle Closer. Cette analyse souligne les défis auxquels font face les dirigeants occidentaux pour déjouer les tactiques russes.
Sources utilisées : "AFP", "Ouest-France", "BFMTV", "Le Figaro", "Sud Ouest", "Closer" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
