La Coordination rurale (CR) a annoncé vendredi la levée de son barrage sur l'autoroute A63 à Cestas, au sud de Bordeaux, après 12 jours de mobilisation. Mais la colère agricole ne retombe pas : d'autres agriculteurs préparent de nouvelles actions d'ampleur sur l'A75, entre l'Aveyron et la Lozère, pour protester contre la gestion gouvernementale de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).
Le blocage de Cestas, lancé le 14 décembre, constituait un site majeur de la contestation agricole. Les agriculteurs y avaient męme célébré Noël. L'A63 est un axe vital qui relie Bordeaux au Bassin d'Arcachon, au Pays basque et à l'Espagne. Un journaliste de l'AFP a constaté vendredi que les agriculteurs levaient le camp.
«Après 12 jours de lutte, nous levons le camp de Cestas», a déclaré la section girondine de la Coordination rurale dans un communiqué. La CR33 a déploré le «silence» et le «mépris» de l'exécutif. «À ce stade, parler à un mur serait plus utile», a ajouté le syndicat.
Nouvelle mobilisation prévue sur l'A75
D'autres barrages se maintiennent, notamment à Carbonne au sud de Toulouse sur l'A64. Surtout, les agriculteurs planifient une action d'envergure sur l'A75 pour «rallonger le blocage de l'autoroute», selon Eloi Nespoulous, président de la CR en Occitanie.
«On déverse, ils auront pour trois jours à nettoyer. Cette portion d'autoroute sera bloquée aussi sur 40 km à peu près. En tout ça fera plus de 100 km de bloqués si on relie tous les points», a-t-il expliqué à l'AFP. L'objectif : unir les barrages en Aveyron et en Lozère pour former un blocage continu.
La dermatose, cœur de la mobilisation
La principale revendication reste la fin de l'abattage systématique des troupeaux dès la détection d'un cas de DNC. «L'Aveyron se tient mobilisé à cause de la dermatose parce que c'est un pays de vaches, on en a 420.000, c'est pour ça qu'on arrive à avoir des manifestations fortes», a précisé Eloi Nespoulous.
La CR33 a appelé «tout le monde agricole à repartir encore plus fort» en janvier. Dans les Pyrénées-Atlantiques, la Coordination rurale a rencontré le préfet pour évoquer une possible levée des blocages à Briscous et au péage de Pau. Une première vague de colère agricole était déjà partie de Carbonne en janvier 2024.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).
