Agriculteurs en colère : lisier et pneus déversés devant préfecture d'Agen

upday.com 1 godzina temu
Agriculteurs de la Coordination rurale 47 déversant des pneus usagés devant un supermarché à Agen (Image symbolique) (Photo by THIBAUD MORITZ/AFP via Getty Images) Getty Images

Des agriculteurs du Lot-et-Garonne ont déversé du lisier et des pneus devant plusieurs bâtiments administratifs à Agen dans la nuit de jeudi à vendredi. Cette action menée par la Coordination rurale et la Confédération paysanne a directement suivi l'annonce du report par le préfet d'une réunion prévue avec les acteurs du secteur agricole.

Environ 60 tracteurs équipés de remorques se sont mobilisés pour cibler la préfecture, le tribunal, la Direction départementale de l'emploi, la Direction départementale des territoires et la Mutualité Sociale Agricole. La Coordination rurale a dénoncé dans un communiqué : «Monsieur le préfet, vous fuyez vos responsabilités une fois de plus.»

Une situation économique catastrophique

José Pérez, président de la Coordination rurale 47, a dressé un constat alarmant sur place : «Ça fait deux ans qu'on a commencé à manifester. Deux ans après, rien ne bouge, rien ne change. Ici, 10% des agriculteurs vont déposer le bilan, soit 500 exploitations, et 75% sont dans une situation financière très difficile.»

Le syndicat accuse le gouvernement de «mépriser» les agriculteurs. Dans son communiqué, la CR47 a qualifié la ministre de l'Agriculture Annie Genevard de «pompier pyromane».

Appel à la mobilisation générale

La Coordination rurale réclame «un moratoire pendant dix ans de toutes les réglementations qui entravent» la profession et demande de «mettre fin à toutes les agences qui ne servent qu'à nous contraindre». Le syndicat affirme : «Depuis des années, nous alertons: l'agriculture française est à bout, prise en étau entre des normes toujours plus nombreuses et une concurrence étrangère déloyale (...) Et qu'a fait le gouvernement ? Rien.»

La Confédération paysanne a appelé dans un communiqué «tous les citoyens» et les élus à «rejoindre le mouvement» des agriculteurs. Le syndicat estime que «L'État ne veut plus entendre les paysans. L'État persiste à les ignorer, à appliquer des politiques mortifères qui détruisent les fermes, les vies, et les territoires.»

Les deux syndicats s'étaient déjà mobilisés ensemble en Ariège contre l'abattage de plus de 200 bovins suite à la découverte d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse dans un élevage.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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