Le président Emmanuel Macron a promis dimanche que la France «continuera de lutter sans faiblesse contre la haine antisémite» après une fusillade à Bondi Beach, à Sydney, qui a fait onze morts lors de célébrations de Hanouka. Le chef de l'État a qualifié l'attaque «d'attaque terroriste antisémite» visant des familles rassemblées pour la fęte juive.
Sur le réseau social X, Macron a déclaré qu'il «partage la douleur du peuple australien» et s'engage à combattre la haine antisémite «partout où elle frappe». L'ensemble de la classe politique française a condamné l'attentat, de Jean-Luc Mélenchon (LFI) qui dénonce un «ignoble terrorisme antisémite de masse» à Jordan Bardella (RN) qui exprime sa «solidarité avec l'Australie et la communauté juive australienne».
Large condamnation politique
Laurent Wauquiez, patron des députés LR, a déploré sur X : «Une fęte juive transformée en scène de massacre...» Il a rappelé que «l'antisémitisme tue». Gabriel Attal, chef des députés Renaissance, a affirmé : «L'antisémitisme est un poison mortel. Nous ne tolérerons jamais que la haine dicte sa loi, ni à Sydney, ni ailleurs.»
Le député PS Jérôme Guedj a appelé à un rassemblement de solidarité. Les représentants de la communauté juive de France ont exprimé leur «sentiment d'horreur» face à cette «attaque lâche et meurtrière».
Vigilance renforcée en France
Le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez avait déjà demandé vendredi aux préfets de «maintenir une vigilance maximale» et de «renforcer les dispositifs de sécurisation des offices et des rassemblements» pour les fętes religieuses de fin d'année, chrétiennes comme juives.
Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a réagi sur X : «Terrorisme antisémite. Une fois de plus. Après Washington en mai ou Manchester en octobre, c'est Sydney qui est frappée par un attentat terroriste antisémite.» Il a affirmé que «ces terroristes ne gagneront pas et la vie juive ne reculera pas. Ni à Sydney, ni à Paris, ni ailleurs».
Risque accru depuis octobre 2023
Yossef Murciano, président de l'Union des étudiants juifs de France, a déclaré sur BFMTV : «On sait qu'il y a besoin de sécurité parce que le risque vis-à-vis de la communauté juive a augmenté» depuis l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Il a souligné le danger : «Les antisémites ne veulent plus voir de juifs dans l'espace public et c'est ça le plus grand danger.»
Évoquant les célébrations de Hanouka à Sydney, Murciano a expliqué que les terroristes ont voulu éteindre «cette bougie de l'espoir, cette bougie de pouvoir vivre son judaïsme fièrement dans le pays qu'on a choisi, dans le pays dans lequel on est né».
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).
