Environ 200 salariés de Brandt se sont réunis lundi près d'Orléans avec des élus locaux et des représentants de l'État pour évoquer leur avenir. Quatre jours après la liquidation judiciaire du groupe centenaire d'électroménager, les autorités ont présenté des mesures d'accompagnement et exploré des pistes de reconversion pour les sites industriels.
La préfète du Loiret et de la région Centre-Val-de-Loire, Sophie Brocas, a encouragé les employés à se tourner vers l'avenir. «Vous avez espéré donner une nouvelle vie à Brandt (...) maintenant, il faut aller de l'avant», a-t-elle déclaré lors de la rencontre. Elle a promis une mobilisation complète : «On va se mobiliser et on a déjà commencé.»
L'État propose aux 700 salariés du groupe un contrat de sécurisation professionnelle garantissant 75 % du salaire brut pendant un an. Une cellule d'accompagnement et d'écoute sera mise en place, et un job dating est prévu en février.
Pistes de reconversion
Les élus recherchent de nouvelles activités pour les sites de Brandt près d'Orléans et à Vendôme en Loir-et-Cher. François Bonneau, président de la région Centre-Val-de-Loire, a évoqué «de la fabrication de drones» et «d'autres pistes». Sophie Brocas a insisté sur l'importance de «réfléchir aux options envisageables» pour «remettre les salariés de Brandt au travail». «Ce ne sera pas Brandt, mais ça peut ętre autre chose», a-t-elle précisé.
Traumatisme persistant
Plusieurs salariés ont décrit un «traumatisme encore à vif» après la décision du tribunal des activités économiques de Nanterre. Laurent Grapin, employé depuis 24 ans au service recherche et développement, a confié à l'AFP : «C'est encore à chaud.» Il s'est montré sceptique quant aux perspectives de reprise : «Certains ont cru à une reprise, moi non.»
L'employé a appelé ses collègues à ne pas trop espérer d'aide extérieure. «Les aides, les reprises du site, ce sont des possibilités, mais je pense qu'il faut surtout faire de notre côté et ne pas trop compter» sur des choses «incertaines», a déclaré Laurent Grapin à l'AFP. Certains salariés ont été vus quittant le site industriel avec leurs affaires personnelles.
La liquidation intervient après le rejet d'un projet de société coopérative et participative soutenu par le groupe Revive et la majorité des salariés. Ce projet visait à sauver au moins 370 emplois et les marques Vedette, Sauter et De Dietrich.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).







