Le gouvernement français maintient son opposition ferme à la « taxe Zucman », une taxation des grandes fortunes réclamée par le Parti socialiste. Cette position tranchée alimente les tensions autour du budget 2026, débattu actuellement à l'Assemblée nationale.
La porte-parole du gouvernement Maud Brégeon a réaffirmé mardi cette ligne : « Vous pouvez l'appeler taxe 'Zucman' ou 'Zucman light', à partir du moment où ça touche à l'appareil productif, aux usines, aux grandes start-ups, nous serons contre. » Elle justifie cette position par la nécessité de préserver l'emploi et l'innovation.
Menaces de censure du PS
Le Parti socialiste a brandi la menace d'une motion de censure si le gouvernement refuse sa proposition. Cette « taxe Zucman light » prévoit un prélèvement minimum de 3% sur les patrimoines dépassant 10 millions d'euros, excluant les entreprises familiales et innovantes.
Olivier Faure, premier secrétaire du PS, maintient la pression sur l'exécutif. Son député Philippe Brun a męme prévenu : « S'il n'y a pas d'accord avec nous cette semaine, tout va s'effondrer. »
Face à ces ultimatums, Maud Brégeon a répondu : « On ne peut pas négocier avec des menaces de censure. » Elle souligne que « personne n'est en position de lancer des ultimatums » dans l'actuelle Assemblée nationale sans majorité claire.
Un accord trouvé sur les entreprises
Malgré les désaccords sur la fiscalité des plus riches, gouvernement et socialistes ont trouvé un compromis lundi sur la surtaxe des bénéfices des entreprises. Le montant a été relevé de 4 à 6 milliards d'euros, contre une baisse initialement prévue.
Cette concession vise à apaiser les tensions, mais Boris Vallaud, chef des députés PS, reste prudent : « Il n'y a pas de bloc central ni de socle commun. Ce n'est pas rassurant pour la suite. »
Opposition de droite unanime
Laurent Wauquiez, patron des députés Les Républicains, rejette catégoriquement toute hausse d'impôts. « Nous sommes contre toutes les augmentations d'impôts », a-t-il déclaré sur RTL, qualifiant la taxe Zucman de « supercherie ».
Marc Fesneau, dirigeant des députés MoDem, critique l'atmosphère des débats. Il estime que le Parlement n'est « pas rodé à cet exercice du dialogue » et juge risquée la décision gouvernementale de ne pas recourir à l'article 49.3.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).






