« Ces types » : pourquoi l'Europe veut protéger Zelensky des émissaires US

upday.com 1 godzina temu
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky rencontre des dirigeants européens lors d'un sommet à Bruxelles. (Image symbolique) (Photo by LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images) Getty Images

Les dirigeants européens Emmanuel Macron et Friedrich Merz ont mis en garde l'Ukraine contre les négociations américaines avec la Russie, craignant que les États-Unis ne « trahissent » Kiev sur la question des territoires. Cette méfiance profonde a été exprimée lors d'un appel téléphonique confidentiel lundi, dont l'hebdomadaire allemand Der Spiegel a consulté les notes.

Le président français a déclaré lors de cet échange avec ses homologues européens et Volodymyr Zelensky qu'« il existe un risque que les États-Unis trahissent l'Ukraine sur la question des territoires sans qu'il y ait de garantie claire en matière de sécurité », selon les notes consultées par Der Spiegel et transmises à l'AFP. Le chancelier allemand a pour sa part conseillé au président ukrainien « de faire très attention dans les prochains jours ». Il a accusé les Américains de « se jouer de vous et de nous ».

Appels à protéger Zelensky

Le président finlandais Alexander Stubb a exprimé une méfiance similaire envers les envoyés américains Steve Witkoff et Jared Kushner : « Nous ne pouvons pas laisser l'Ukraine et Volodymyr seuls avec ces types. » Le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte a renchéri : « Nous devons protéger Volodymyr. » Deux participants à l'appel téléphonique ont confirmé à Der Spiegel l'exactitude des citations rapportées.

L'administration Trump tente activement de négocier une fin à la guerre en Ukraine. Steve Witkoff, l'envoyé spécial du président américain, et Jared Kushner, gendre du président, se sont rendus au Kremlin en début de semaine. Witkoff a rencontré le président russe Vladimir Poutine à Moscou. Donald Trump a affirmé mercredi que Poutine souhaite « mettre fin à la guerre » en Ukraine, évoquant une « très bonne rencontre » entre son émissaire et le dirigeant russe. Witkoff doit discuter jeudi en Floride avec le négociateur ukrainien Roustem Oumerov.

Silence des chancelleries

Les présidences française et finlandaise ainsi que l'OTAN n'ont pas répondu immédiatement aux sollicitations de l'AFP. La chancellerie allemande a refusé de commenter, invoquant la confidentialité des « entretiens confidentiels ». Dmytro Lytvyn, conseiller du président ukrainien, a déclaré à l'AFP refuser de « commenter les provocations ».

L'administration américaine avait présenté en novembre un plan initialement considéré comme très favorable à Moscou. Ce plan a depuis été amendé, mais aucune percée n'est en vue.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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