CFDT salue Farandou au Travail : "très bon dialogue" à la SNCF

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Jean-Pierre Farandou, ancien PDG de la SNCF nommé ministre du Travail et des Solidarités (Image symbolique) (Photo by AMAURY CORNU/Hans Lucas/AFP via Getty Images) Getty Images

La numéro un de la CFDT Marylise Léon a salué ce lundi 13 octobre la nomination de Jean-Pierre Farandou au ministère du Travail. L'ex-PDG de la SNCF bénéficie d'un accueil favorable de la part du syndicat, qui met en avant leur expérience de dialogue passée.

"On avait un très bon dialogue avec lui quand il était à la SNCF, il avait négocié, notamment avec la CFDT, un accord sur la pénibilité il y a quelques mois", a déclaré la secrétaire générale. Elle espère qu'il "gardera ses convictions et cette façon de dialoguer avec les organisations syndicales".

Un parcours reconnu à la SNCF

Jean-Pierre Farandou a été nommé ministre du Travail et des Solidarités dans le gouvernement Lecornu II ce week-end du 12 octobre 2025, selon BFM TV. Il quitte ainsi la présidence de la SNCF qu'il occupait depuis fin 2019, comme le confirme France Info.

Son passage à la tęte de l'entreprise ferroviaire s'est notamment illustré par un accord de 2024 sur les fins de carrière signé par tous les syndicats, y compris la CGT, rapporte France Info. Cette nomination s'accompagne d'un sacrifice financier personnel considérable, avec une réduction de salaire de 450 000 à 128 000 euros, selon Closer Mag.

L'enjeu des retraites au cœur des priorités

La nomination intervient dans un contexte où la suspension de la réforme des retraites de 2023 est réclamée par la gauche. Pour Marylise Léon, cette perspective constitue une "condition sine qua non de la stabilité politique".

La dirigeante syndicale précise sa vision de cette suspension : "la priorité est de figer l'âge légal de départ car c'est ce qui a le plus d'impact, c'est quatre fois plus d'impact que le gel de l'augmentation du nombre de trimestres". Concrètement, cela signifierait maintenir le compteur "bloqué à 62 ans et 9 mois" pour "des centaines de milliers de personnes concernées".

Au-delà de cette mesure immédiate, la CFDT propose une réforme plus structurelle avec "la retraite à la carte (ou par point), un système qui permet à chacun chacune de choisir quand est-ce qu'il part en retraite". Marylise Léon appelle également à reposer "la question de l'emploi des jeunes et des seniors", qu'elle considère "plus importante et plus prioritaire que l'âge légal de départ".

Sources utilisées : "BFM TV", "France Info", "Closer Mag" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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