Chikungunya : 479 cas autochtones, record inédit en France

upday.com 9 godzin temu
Agent de démoustication effectuant une opération de contrôle des moustiques en France métropolitaine (Image symbolique) (Photo by GUILLAUME SOUVANT/AFP via Getty Images) Getty Images

La France métropolitaine fait face à une épidémie de chikungunya d'ampleur inédite avec 479 cas autochtones recensés au 15 septembre, contre 382 la semaine précédente. Les autorités sanitaires ont lancé mercredi un appel à la vigilance, rappelant que « la saison n'est pas terminée » pour les moustiques vecteurs de cette maladie.

Cette flambée représente un niveau jamais atteint pour des contaminations locales, c'est-à-dire sans voyage dans une zone où circule habituellement le virus. Le chikungunya se transmet d'humain à humain via les piqûres de moustiques tigres et provoque fièvres et douleurs articulaires.

Foyers majeurs dans le Sud

Plusieurs foyers totalisent désormais plus de 50 cas, notamment à Fréjus et Bergerac. Antibes concentre à elle seule 87 cas selon Nicematin, en faisant le plus important foyer unique de métropole. Des foyers secondaires se développent également, alimentés par des chaînes de transmission initiées depuis d'autres foyers.

L'agence Santé publique France recense aussi l'apparition de foyers dans des zones jusqu'alors épargnées. Cette progression rapide s'explique partiellement par l'épidémie majeure qui a sévi cet été à La Réunion et dans l'océan Indien.

Lien avec l'épidémie réunionnaise

Depuis le 1er mai, 982 cas de chikungunya ont été importés en métropole, principalement depuis La Réunion, rapporte Ouest-France. Ces cas importés ont ensuite favorisé les contaminations locales. Entre janvier et avril 2025, 919 cas avaient déjà été importés.

L'expansion du chikungunya s'inscrit dans un contexte où le moustique tigre, absent de métropole il y a quelques décennies, colonise désormais 81 départements. Cette progression s'accélère avec le réchauffement climatique.

Autres virus sous surveillance

La dengue, également transmise par le moustique tigre, totalise 21 cas autochtones sans nouveau cas la semaine écoulée. Ce chiffre reste inférieur au record de 2024 avec 66 cas recensés.

La fièvre du Nil occidental compte 32 cas autochtones mi-septembre, soit neuf nouveaux en une semaine. Cette maladie se transmet par le moustique Culex, l'espèce la plus commune.

Vigilance maintenue

Les autorités demandent une « attention particulière » aux voyageurs vers les Antilles et la Guyane, territoires moins touchés mais où les moustiques vecteurs sont présents toute l'année. Le ministère de la Santé et Santé publique France appellent à maintenir un « haut niveau de vigilance individuelle et collective » contre les piqûres et la prolifération des moustiques.

Sources utilisées : "ouest-france", "nicematin" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

Idź do oryginalnego materiału