François Bayrou a fixé jeudi un objectif ambitieux pour les finances publiques françaises : ramener le déficit à 4,6% du produit intérieur brut en 2026. Le Premier ministre a exclu toute augmentation d'impôts généralisée lors d'un entretien sur LCI.
« Le déficit est à 5,8% » du PIB actuellement, a précisé François Bayrou. « Nous allons cette année passer à 5,4% et l'année prochaine, nous allons aller vers 4,6% », a-t-il affirmé.
Efforts collectifs nécessaires
Le chef du gouvernement a souligné que « le gouvernement va dire ce que sont les contraintes, les efforts nécessaires, les décisions à prendre pour qu'on se tire de ce piège mortel ». Il n'a toutefois pas voulu dévoiler ses pistes concrètes.
François Bayrou a insisté sur la nécessité d'un effort collectif pour économiser environ 40 milliards d'euros dans le prochain budget. « Je veux que tout le monde participe » à cet effort, a-t-il expliqué.
Priorité à la baisse des dépenses
Le Premier ministre a rejeté l'idée de « catégories ciblées et d'autres qui ne le sont pas », privilégiant « un effort de justice qu'il va falloir évidemment mettre en place ». À quelques jours de la présentation du plan de redressement des finances publiques, il a précisé sa stratégie.
« Il peut y avoir ici ou là des efforts particuliers, mais je ne crois pas que ce soit par l'impôt qu'on résout des problèmes », a fait valoir François Bayrou. Il mise plutôt sur la baisse de « la dépense publique ».
Appel au bon sens
« Si la prospérité venait des impôts, puisque nous avons les impôts les plus importants du monde, nous serions les plus riches du monde », a argumenté le Premier ministre. Il a appelé au « bon sens » pour justifier son approche privilégiant la réduction des dépenses plutôt que l'augmentation des recettes fiscales.
(AFP/Paris) Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.