Des locataires expulsés en masse juste avant la tręve du 1er novembre

upday.com 7 godzin temu
Immeubles parisiens avec panneaux "À vendre" illustrant la crise du logement. (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

À quelques jours du début de la tręve hivernale le 1er novembre, la ligne d'écoute «Allô prévention expulsion» reçoit un flux massif d'appels de locataires menacés d'expulsion. Les bénévoles de la Fondation pour le logement font face à des situations de détresse aiguë.

Selon franceinfo, les témoignages sont poignants. Un homme a laissé ce message sur le répondeur : «Quand je suis rentré ce matin, il y avait une lettre sur ma porte. Ils ont changé mes serrures. J'ai deux enfants, que faire ?» Une femme que les autorités ont expulsée mi-octobre se plaint de n'avoir reçu «aucune proposition de relogement».

La bénévole Stéphanie, active depuis seize ans à la fondation, explique à franceinfo : «Depuis début octobre, c'est un peu le poker. Ceux qui sont menacés d'expulsion peuvent ętre virés à tout moment. Certains le seront d'ici au 31 octobre, d'autres auront un répit jusqu'à avril.»

Dans la région parisienne, les autorités ont expulsé un homme de son logement d'habitation à loyer modéré (HLM) le 21 octobre, dix jours avant le début de la tręve. Il confie à franceinfo : «Je pensais qu'avec la tręve hivernale, j'aurais le temps de me retourner, mais là, je me retrouve à la rue.»

Une période critique

Balthazar Gisbert, responsable de mission à la Fondation pour le logement, précise au téléphone à franceinfo : «Le mois d'octobre est une période particulière, avec une volonté [des autorités] d'expulser.» Il ajoute : «On a reçu plus d'appels et les situations sont plus compliquées.»

La tręve hivernale, qui court du 1er novembre au 31 mars, interdit les expulsions locatives. En 2024, la force publique a expulsé 24 556 ménages, soit 29% de plus qu'en 2023. Les propriétaires qui tenteraient de contourner l'interdiction risquent jusqu'à 30 000 euros d'amende et trois ans de prison.

Pour les bénévoles, cette période de répit est cruciale. «Cette tręve est salvatrice», souligne Balthazar Gisbert. «Ceux qui vont nous appeler à partir du 1er novembre auront un peu de répit, et ça, ça change tout pour dialoguer, les aider.» La bénévole Stéphanie confirme : «Pendant la tręve hivernale, les gens sont moins stressés et on peut mettre à profit ces cinq mois pour faire du travail pédagogique.»

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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