Deux entraîneurs de gym de Nice jugés pour des violences sur des mineures

upday.com 5 godzin temu
Salle d'audience symbolisant le procès en cours contre les entraîneurs accusés (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Le parquet de Nice a requis jeudi des peines de prison contre un ancien couple d'entraîneurs de gymnastique. Le Français de 45 ans et sa partenaire roumaine de 53 ans, aujourd'hui séparés, sont poursuivis pour violences et agressions sexuelles sur mineures. Ils encadraient la section féminine du Cavigal, le plus grand club multisports de la ville.

Quatre anciennes gymnastes ont témoigné devant le tribunal correctionnel de Nice. Trois d'entre elles étaient mineures au moment des faits présumés. Elles accusent l'entraîneur français de gifles, de coups de pied aux fesses, de remarques et de gestes déplacés. Selon leur témoignage, il aurait également pratiqué des massages inappropriés et embrassé une victime dans le cou. L'entraîneur aurait justifié son comportement en demandant à l'une d'elles : «Si je t'embrasse, est-ce que tu en parleras à tes parents?» Sa partenaire roumaine est accusée de lui avoir tiré les cheveux, griffé et mis la tęte dans un bac à magnésium.

Peines de prison et interdictions professionnelles

Le procureur a requis deux ans de prison contre l'entraîneur français, peine possiblement aménageable avec un bracelet électronique. Pour sa partenaire, 18 mois de prison avec sursis ont été demandés. L'homme encourt également une interdiction définitive d'exercer toute activité avec des mineurs. La femme fait face à une interdiction professionnelle de dix ans.

Un «prédateur» selon l'avocat de la fédération

La Fédération française de gymnastique s'est constituée partie civile, une pratique systématique dans ce type d'affaires. Son avocat, Mathieu Riberolles, a dénoncé le comportement d'un «prédateur» sexuel. Il a déclaré devant le tribunal : «La gymnastique n'est pas un domaine réservé dans lequel la loi n'existe pas, aucun agrès ne justifie de violences physiques, et peu importe l'école, qu'elle soit roumaine ou française.» L'entraîneuse roumaine avait été formée pendant un an par la championne olympique Nadia Comaneci.

Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe. Le couple avait auparavant mené la section à un titre de champion de France. Le jugement sera rendu le 14 novembre.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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