Double meurtre à la Kalachnikov: jusqu'à 30 ans de réclusion requis

upday.com 2 godzin temu
Le parquet requiert jusqu'à 30 ans de réclusion pour cinq hommes jugés pour un double meurtre à Stains en 2019 (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Le parquet a requis jeudi jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle contre cinq des six hommes jugés pour un double meurtre à la Kalachnikov commis en 2019 à Stains, en Seine-Saint-Denis. Les avocates générales ont qualifié les faits d'« exécution » organisée pour régler des comptes.

Devant la cour d'assises de Bobigny, les peines les plus lourdes ont été demandées contre Souleymane C., présenté comme le tireur probable (30 ans), ainsi que contre Valentin D. S., désigné tardivement comme possible conducteur du scooter, et Moussa B., reconnu sur des vidéos comme l'utilisateur de la Mini Cooper ayant servi à l'exfiltration (25 ans chacun). Vingt ans de réclusion ont été requis contre deux autres accusés non nommés. Seul Mamadou D. bénéficie d'une demande d'acquittement, faute d'avoir pu confronter un témoin sous X qui l'accusait d'avoir fourni l'arme. Les six hommes, âgés de 29 à 33 ans, comparaissent depuis le 12 novembre et nient tous leur implication.

Le drame de juillet 2019

Dans la nuit du 16 au 17 juillet 2019, Bakari T., 27 ans, a été tué de cinq balles de Kalachnikov dans le quartier du Clos Saint-Lazare, à 13 kilomètres au nord de Paris. Son frère cadet Dembo T., 24 ans, surnommé « l'immortel », a été blessé. Soriba M., 26 ans, a également perdu la vie, présenté par l'accusation comme un probable « dommage collatéral ».

Haine et humiliation filmée

Les avocates générales ont évoqué une vengeance motivée « par haine », citant « du racket, des mauvais regards, des stigmates de virilité pitoyable ». Pour Souleymane C., le mobile présumé serait une « bagarre transformée en humiliation publique », « filmée puis diffusée ». Une avocate générale a expliqué : « l'un est humilié, tout le monde l'est. » Un autre motif avancé concerne le remboursement de frais d'hospitalisation que Bakari T. réclamait à Valentin D. S., après que la victime avait été blessée par balles aux jambes en 2012.

Le verdict est attendu vendredi.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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