Durant la nuit du 9 au 10 septembre, au moins 19 drones et un missile de croisière russes ont violé l'espace aérien polonais. Pour la première fois depuis 1945, des avions de combat européens ont dû abattre des engins ennemis au-dessus d'un territoire de l'OTAN.
Cette intrusion marque un tournant historique dans les relations entre la Russie et l'Europe. L'ampleur de cette violation n'est pas accidentelle mais constitue un test délibéré des défenses européennes selon les analyses militaires.
Une reconnaissance méthodique
Depuis juillet, les forces ukrainiennes découvrent des cartes SIM polonaises et lituaniennes dans les drones russes abattus. Cette préparation révèle une stratégie systématique de Moscou pour transformer chaque drone en capteur d'informations sur les installations de défense européennes.
L'absence d'explosifs sur plusieurs drones confirme leur mission de reconnaissance. Cette opération coïncide avec les exercices militaires russo-biélorusses « Zapad-2025 », dont le nom signifie « l'ouest » et simulent précisément ce type d'agression.
Une escalade coordonnée
Cette montée en puissance s'accompagne d'une intensification vertigineuse des bombardements sur l'Ukraine. Dimanche 7 septembre, la Russie a déployé le plus grand assaut de missiles et de drones depuis le début de l'invasion, visant męme les bâtiments du British Council et de l'Union européenne à Kiev.
La Roumanie a également subi une violation de son espace aérien le 13 septembre, nécessitant le déploiement d'avions F-16 pour traquer l'intrus selon Ouest-France. Ces incidents révèlent une stratégie d'intimidation progressive touchant plusieurs pays de l'OTAN.
Une stratégie low-cost efficace
Les drones Gerbera utilisés coûtent moins de 10 000 dollars chacun et sont fabriqués avec du contreplaqué, de la mousse et de l'électronique bon marché d'après La Tribune. Cette approche permet à la Russie de mener une guerre d'usure à faible coût tout en collectant des renseignements précieux.
Face à cette réalité, l'Europe ne peut se contenter d'une stratégie défensive consistant à abattre les drones égarés. Attendre que les projectiles russes violent les frontières européennes revient à laisser l'initiative à l'adversaire et nécessite une protection en amont de l'espace aérien ukrainien.
Sources utilisées : "Le Monde", "Ouest-France", "La Tribune", "Nice-Matin" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.