Hamas accepte de libérer 10 otages dans négociations Gaza

upday.com 2 dni temu

Le Hamas a annoncé avoir accepté de libérer dix otages dans le cadre des négociations difficiles avec Israël pour un accord de tręve à Gaza. Cette déclaration intervient alors que les secours palestiniens ont fait état jeudi de la mort de 23 personnes dans des bombardements israéliens.

Après 21 mois de guerre déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les négociations se poursuivent à Doha. Le Qatar, les États-Unis et l'Égypte mènent ces discussions en vue d'un cessez-le-feu associé à la libération d'otages israéliens encore retenus dans le territoire palestinien.

Négociations toujours difficiles

Le mouvement islamiste a affirmé mercredi soir que les négociations demeuraient « difficiles en raison de l'intransigeance » d'Israël. Toutefois, il a accepté, « dans un souci de faire aboutir les efforts », « de libérer dix prisonniers ».

Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque du Hamas, 49 sont toujours retenues à Gaza par des groupes armés palestiniens. Parmi elles, 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.

Projet d'accord de 60 jours

L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait déclaré mardi que le projet d'accord prévoyait une tręve de 60 jours. Cette tręve serait associée à la libération de dix otages vivants et au retour en Israël des dépouilles de neuf otages morts.

Malgré l'optimisme affiché par plusieurs responsables israéliens, le Hamas a souligné que « les questions essentielles » faisaient toujours l'objet de négociations. Il cite « en premier lieu l'acheminement de l'aide » dans la bande de Gaza, assiégée par Israël, le retrait des forces israéliennes ainsi que « des garanties pour un cessez-le-feu permanent ».

Bilan humain dramatique

Israël avait promis d'anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, après l'attaque du 7 octobre. Cette attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Au moins 57.680 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l'offensive militaire lancée en représailles par Israël sur Gaza. Ces données du ministère de la Santé du Hamas sont jugées fiables par l'ONU.

Netanyahu reste optimiste

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a encore réaffirmé mercredi que les objectifs d'Israël étaient la libération de « tous » les otages, « les vivants et les morts », et « l'élimination des capacités militaires et gouvernementales du Hamas ». Malgré ces points de blocage, Benjamin Netanyahu, pressé par le président américain Donald Trump de mettre fin à la guerre, s'est dit optimiste.

« Je pense que nous nous rapprochons d'un accord », a-t-il déclaré mercredi sur FOX Business Network. Pour le chef d'état-major israélien, le lieutenant-général Eyal Zamir, les opérations de l'armée ont permis de créer les conditions « pour avancer vers un accord de libération des otages ».

Bombardements meurtriers à Gaza

À Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens vivent dans des conditions humanitaires catastrophiques, la Défense civile a annoncé jeudi la mort de 23 personnes. Ces victimes ont été tuées par des bombardements israéliens qui ont commencé à l'aube.

Parmi ces victimes figurent huit enfants tués par des frappes qui ont visé « un rassemblement de citoyens devant un centre médical », à Deir al-Balah, dans le centre du territoire. Ces frappes ont fait douze morts au total, a déclaré à l'AFP Mohammad al-Moughayyir, un responsable de cette organisation de secouristes.

Population épuisée par la guerre

D'autres opérations ont touché le centre et le sud de la bande de Gaza, selon Mohammad al-Moughayyir. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle allait examiner ces informations.

La veille, des tentes abritant des déplacés avaient été touchées à Al-Mawassi, dans le sud de Gaza. « Nous sommes extręmement fatigués. Chaque jour, ils parlent d'un cessez-le-feu, mais les massacres continuent », a témoigné une Palestinienne, Oum Ahmed.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.

(AFP) Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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