Les députés de l'Assemblée nationale ont approuvé jeudi soir un amendement qui étend la réduction des cotisations patronales sur les heures supplémentaires aux entreprises de plus de 250 salariés. Cette mesure, jusqu'alors réservée aux plus petites structures, vise à réduire le coût des heures supplémentaires pour un plus grand nombre d'entreprises.
L'amendement a été co-porté par Laurent Wauquiez (LR), chef des députés Les Républicains, et Thibault Bazin (LR), rapporteur général du budget de la Sécurité sociale. Le groupe LR a présenté cette initiative dans un communiqué : «Portée par Laurent Wauquiez et les députés du groupe DR (Droite Républicaine), cette mesure vise à renouer avec l'esprit de la mesure mise en place par Nicolas Sarkozy en 2007, l'une des meilleures instaurées pour soutenir la France qui travaille».
La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a émis un avis de sagesse sur l'amendement. Elle a indiqué que le coût pour les finances publiques serait de «moins de 150 millions d'euros». La ministre a également suggéré de revenir sur l'exonération fiscale totale des heures supplémentaires, votée le 25 octobre dans le cadre du projet de loi de finances : «La sagesse que je le donne est liée au fait qu'il me semble utile dans la navette de revenir sur l'autre mesure dans le cadre du PLF».
Amendement socialiste adopté
Les députés ont également approuvé un amendement socialiste, co-signé par les Insoumis et les Communistes, qui augmente les contributions sociales sur les revenus du capital de 2,8 milliards d'euros. Cette mesure a reçu le soutien des macronistes. Le député socialiste Jérôme Guedj s'est dit préoccupé par le rejet d'autres propositions de son groupe, affirmant que cela «amplifie le besoin de financement» de la Sécurité sociale.
Critiques à droite
La direction budgétaire globale a suscité de vives critiques au sein de la droite. Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, a qualifié les débats de «bal des fous» sur BFMTV. Édouard Philippe, président du parti Horizons, a évoqué un «délire fiscal» selon l'AFP. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a parlé d'«un suicide français» dans Les Échos.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).





