Horizons pręt à rejeter le budget Sécu: déficit «pas soutenable»

upday.com 1 tydzień temu
Écran affichant les résultats du vote sur le budget de la Sécurité sociale au Sénat français (Image symbolique) (Photo by GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP via Getty Images) Getty Images

Le groupe Horizons, membre du camp gouvernemental, menace de s'abstenir ou de voter contre le budget de la Sécurité sociale. Les députés jugent le déficit «pas soutenable» alors que l'Assemblée nationale reprend mardi l'examen du texte venu du Sénat.

Paul Christophe, président du groupe, a détaillé mardi devant des journalistes les trois critiques majeures. Le texte «ne propose pas de réduction du déficit, repose sur de nouvelles mesures de fiscalité, et ne propose pas de nouvelles mesures de réduction de dépenses», a-t-il expliqué. À la sortie d'une réunion de groupe, il a précisé : «A date, au regard de ces trois critères, le vote oscillerait entre l'abstention et un vote défavorable.»

Un déficit qui explose

Les chiffres illustrent l'ampleur du problème. Le texte initial affichait un déficit de 17,5 milliards d'euros. Après la première lecture, le gouvernement l'estime à 24 milliards d'euros. Pour 2025, la projection atteint 23 milliards d'euros.

Paul Christophe et Laurent Marcangeli, ex-président du groupe, ont alerté : «Regardez la trajectoire déficitaire du texte (...) entre 20 et 23 milliards et on sait très bien que dans l'exécution on ira beaucoup plus loin. Ce n'est pas soutenable.» Marcangeli a également dénoncé la suspension de la réforme des retraites, «pas compensée».

Appels à la responsabilité

Le député MoDem Philippe Vigier a appelé lors d'une conférence de presse Les Républicains et Horizons à «ne pas se réfugier dans un vote contre ou abstention». Il a réclamé «un esprit de responsabilité collective».

Une source au groupe PS a ironisé sur les chiffres avancés : «Du coup, Sébastien Lecornu n'a plus que 180 députés dans son socle commun, si j'ai bien compris, c'est moins que le NFP.»

Précédent et perspectives

Face aux projections alarmistes du gouvernement évoquant 29 ou 30 milliards d'euros sans budget, Christophe a relativisé. «L'année dernière il n'y a pas eu de vote d'un budget de la Sécurité sociale, pour autant la Sécurité sociale n'a pas arręté de fonctionner», a rappelé l'ancien ministre des Solidarités et de l'Autonomie. Un vote au Parlement début 2026 reste possible, męme si «ce ne serait pas une bonne nouvelle».

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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