Michael Johnson a annoncé ce vendredi 15 août la suspension du Grand Slam Track pour 2026. Le triple champion olympique refuse de lancer une nouvelle saison tant que les athlètes de 2025 n'auront pas été payés. "La situation actuelle et l'incapacité de payer nos athlètes et nos partenaires est un des défis les plus difficiles que j'ai eu à vivre", a déclaré Johnson dans un communiqué.
Le circuit alternatif à la Ligue de diamant traverse une crise financière majeure après seulement une saison d'existence. Les athlètes attendent toujours le versement de leurs primes promises, qui s'élevaient à 100 000 dollars pour les vainqueurs et au minimum 10 000 dollars męme pour les derniers selon Le Monde.
Une saison écourtée et problématique
La saison 2025 a compté trois meetings seulement : Kingston en avril, Miami début mai et Philadelphie fin mai. La rencontre de Philadelphie avait été réduite de trois à deux journées selon La Dépęche. Le dernier rendez-vous prévu à Los Angeles fin juin a été purement et simplement annulé pour des raisons "économiques".
Johnson attribue cette crise à la perte d'investisseurs et à des "changements de circonstances hors de notre contrôle". Le paradoxe est cruel selon ses propres mots : "nous avions promis que les athlètes seraient dûment et rapidement payés. Et cependant, nous avons des difficultés à le faire."
Un projet ambitieux qui fait naufrage
Lancé en grande pompe en septembre 2024, le Grand Slam Track ambitionnait de "dépoussiérer l'athlétisme" avec un format révolutionnaire. Le circuit ne proposait que des courses avec des athlètes sous contrat et des primes aux montants inédits pour le sport olympique numéro un. Michael Johnson, ancien détenteur des records du monde sur 200 et 400 mètres, voulait créer une alternative moderne à la Ligue de diamant.
Le circuit a réuni quelques stars comme les championnes olympiques américaines Sydney McLaughlin-Levrone et Gabby Thomas. Mais il a été boudé par des grands noms du sprint comme Noah Lyles, Julien Alfred et Sha'Carri Richardson, ce qui a nui à son attractivité. Les stades de taille moyenne affichaient des tribunes clairsemées lors des trois meetings organisés.
Sources utilisées : "La Dépęche", "Le Monde" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.