L'inflation en France a ralenti en octobre 2025, atteignant 1% sur un an selon les estimations provisoires de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiées vendredi. Cette évolution marque une décélération par rapport aux 1,2% enregistrés en septembre.
Le ralentissement s'explique principalement par une baisse significative des prix de l'énergie, qui ont chuté de 5,6% en octobre. Les prix du gaz et des produits pétroliers ont entraîné cette tendance à la baisse. Les prix alimentaires ont également contribué à la modération, avec une hausse limitée à 1,3% contre 1,7% le mois précédent.
Sur une base mensuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 0,1% en octobre, après une baisse de 0,1% en septembre. L'Insee précise dans son communiqué que «cette légère hausse des prix s'expliquerait par l'augmentation des prix des services, notamment ceux des services de transports, et dans une moindre mesure des prix des produits manufacturés».
Position européenne favorable
La France affiche désormais le taux d'inflation le plus bas de l'Union européenne, à l'exception de Chypre. Ce niveau contraste avec les taux observés chez ses voisins : l'Espagne enregistre 3% d'inflation, l'Allemagne 2,4%, la Belgique 2,7% et l'Italie 1,8%. Cette performance place l'Hexagone bien en deçà de l'objectif de 2% fixé par la Banque centrale européenne pour la zone euro.
L'institut statistique projette une inflation annuelle moyenne de 1,0% pour l'ensemble de 2025. Selon l'Insee, «en moyenne annuelle, les prix à la consommation augmenteraient de 1,0% en 2025, poursuivant leur ralentissement après des progressions de +5,2% en 2022, +4,9% en 2023 et +2,0% en 2024». Il s'agirait de la plus faible augmentation annuelle depuis 2020, confirmant la poursuite du processus de désinflation amorcé au printemps 2023.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).







