L'Ukraine exclue du sommet Trump-Poutine en Alaska

upday.com 3 miesięcy temu
Poupées russes traditionnelles représentant Vladimir Poutine et Donald Trump exposées dans une boutique de souvenirs moscovite, quelques jours avant leur rencontre prévue en Alaska (Image symbolique) (Photo by Alexander NEMENOV / AFP) (Photo by ALEXANDER NEMENOV/AFP via Getty Images) Getty Images

Le président américain Donald Trump rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine vendredi 15 août dans la région d'Anchorage, en Alaska. Cette rencontre historique se déroule sans la participation du dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, qui n'a pas été convié au sommet.

Zelensky multiplie les tentatives de ralliement auprès de ses alliés européens pour influencer le sommet. Le dirigeant ukrainien demande à maintenir la pression sur Vladimir Poutine avant cette rencontre cruciale.

Menaces et promesses américaines

Trump a exprimé mercredi l'espoir d'organiser un sommet trilatéral dans la foulée de cette première rencontre en Alaska. Le président américain a également menacé la Russie de "conséquences très graves" si Moscou refusait d'accepter un cessez-le-feu à l'issue de leurs discussions.

Ces menaces ne sont guère plus prises au sérieux en Ukraine. Depuis son arrivée au pouvoir en janvier, Trump n'a cessé de promettre des sanctions contre son homologue russe sans jamais passer à l'acte.

Ultimatum sans effet

L'annonce de cette rencontre intervient au dernier jour d'un ultimatum américain du 8 août, censé imposer des sanctions à la Russie en cas de refus d'un cessez-le-feu immédiat. Cet ultimatum est resté sans effet, les assauts russes sur l'Ukraine orientale se poursuivant.

Le rendez-vous en Alaska devrait bien se dérouler tandis que l'invasion russe n'a pas cessé. D'après Le Parisien, la rencontre se tiendra à la base militaire d'Elmendorf-Richardson, un choix influencé par le mandat d'arręt international émis contre Poutine en 2023.

Inquiétudes européennes

Le Parisien rapporte qu'Emmanuel Macron a assuré que les questions territoriales ne seraient négociées que par Zelensky lui-męme. Cette garantie vise à rassurer les alliés européens inquiets du format bilatéral de cette rencontre.

BFM TV rappelle que le précédent sommet d'Helsinki en 2018 avait choqué les propres conseillers de Trump. Le sénateur McCain avait alors qualifié cette rencontre de "honteuse", soulevant des questions sur l'efficacité de tels formats diplomatiques.

Sources utilisées : "Le Parisien", "BFM TV" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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