Le gouvernement américain a annoncé jeudi la suspension partielle des sanctions contre le géant pétrolier russe Lukoil. Cette dérogation, valable jusqu'au 29 avril 2026, doit permettre aux stations-service situées hors de Russie de poursuivre leurs activités.
Le ministère américain des Finances a publié les détails de cette mesure. L'objectif est d'éviter des répercussions négatives sur les clients et les fournisseurs de ces stations. La dérogation concerne spécifiquement les établissements en dehors du territoire russe qui dépendent du groupe Lukoil.
Contexte diplomatique
Cette annonce intervient deux jours après une rencontre à Moscou entre le président russe Vladimir Poutine et Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump. Le gouvernement américain cherche activement à négocier une fin au conflit en Ukraine.
Les sanctions contre Lukoil avaient été imposées fin octobre pour faire pression sur la Russie. Le groupe figure, avec Rosneft, sur la liste noire américaine des entités sanctionnées. Cette inscription est particulièrement redoutée dans le monde des affaires.
Risques pour les entreprises
Les sociétés qui traitent avec des entités russes sanctionnées s'exposent à des sanctions secondaires. Elles risquent de perdre l'accès aux services financiers et logistiques américains essentiels : banques, négociants, transporteurs et assureurs qui constituent l'épine dorsale du marché des matières premières.
Les alliés européens reprochent au gouvernement américain de privilégier les revendications russes dans ses efforts de négociation de paix en Ukraine.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).
