La numéro un mondiale Aryna Sabalenka (Biélorussie) demande aux organisateurs des tournois du Grand Chelem d'ouvrir des négociations sur la rémunération des joueurs et joueuses. Dans un entretien accordé à la BBC, elle a déclaré : «Les tournois du Grand Chelem représentent le summum de notre sport. Je leur demande simplement de venir à la table des négociations pour discuter et voir si nous pouvons trouver des solutions mutuellement avantageuses.»
Les chiffres révèlent un écart important : selon la BBC, les Grands Chelems reversent entre 12,5 % et 20 % de leurs revenus aux joueurs, contre 40 % à 50 % dans les ligues américaines comme la NBA ou la NFL. L'Open d'Australie conteste ces données et affirme verser 23 % de ses revenus.
Jannik Sinner (Italie) a soutenu cette revendication dans une interview accordée au Guardian en début de semaine. Il a appelé à une «contribution équitable pour soutenir tous les joueurs». Carlos Alcaraz (Espagne) et Ben Shelton (États-Unis) ont également cosigné les propositions des joueurs.
Frustration face au silence des organisateurs
Coco Gauff (États-Unis) a exprimé sa déception dans une interview à The Independent : «J'ai signé les deux lettres car c'est la première fois que les joueurs de l'ATP et de la WTA s'unissent ainsi, et nous devons rester unis sur les questions qui touchent tous les joueurs professionnels. Nous avons envoyé des propositions claires aux tournois du Grand Chelem cet été, mais ils n'ont pas répondu positivement. Je ne comprends pas pourquoi, car je pense que les propositions que nous avons soumises étaient très justes et réalistes.»
Les joueurs réclament une meilleure protection sociale, un soutien psychologique renforcé et des considérations pour la retraite. Cette mobilisation inédite de stars des deux circuits marque un tournant dans les relations entre joueurs et organisateurs des quatre tournois majeurs : Roland-Garros, Wimbledon, l'US Open et l'Open d'Australie.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).








