Macron reconduit Lecornu - course contre la montre pour le budget

upday.com 5 godzin temu
Le Premier ministre Sébastien Lecornu, le 8 octobre 2025 à Matignon, à Paris Stephanie Lecocq

Emmanuel Macron a reconduit Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre vendredi soir, peu après 22h00. Cette décision intervient après une semaine mouvementée marquée par sa démission et celle de son premier gouvernement, qui n'avait survécu que 14 heures.

Le président accorde "carte blanche" au Premier ministre pour constituer une nouvelle équipe gouvernementale et mener "les négociations" avec les partis politiques. Lecornu a accepté cette mission "par devoir" et devrait commencer dès samedi la formation de son gouvernement.

Course contre la montre pour le budget

Le temps presse pour présenter le projet de budget 2026 lundi en Conseil des ministres. Le Parlement doit disposer de 70 jours requis par la Constitution pour examiner le texte avant le 31 décembre.

Cette contrainte temporelle complique encore davantage la tâche du Premier ministre, qui doit rapidement identifier les ministres capables de siéger à cette réunion cruciale.

Conditions pour le nouveau gouvernement

Lecornu a précisé que le futur gouvernement "devra incarner le renouvellement et la diversité des compétences". Il demande aux prochains ministres de "s'engager à se déconnecter des ambitions présidentielles pour 2027".

Ces exigences semblent exclure plusieurs poids lourds de l'ancien gouvernement, notamment le garde des Sceaux Gérald Darmanin et surtout Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur dont les positions ont contribué à la chute du premier gouvernement Lecornu.

Négociations délicates avec les partis

Les Républicains doivent décider dans la matinée de leur participation, bien que leurs députés aient déjà apporté leur soutien au Premier ministre. Le parti Horizons d'Édouard Philippe envisage un soutien sans participation si le gouvernement touche au "cœur" de la réforme des retraites de 2023.

Le Premier ministre a promis que "tous les dossiers évoqués" pendant ses consultations seraient "ouverts au débat parlementaire". Le Parti socialiste attend la déclaration de politique générale pour se prononcer, conditionnant son soutien à "l'abandon du 49-3" et à "une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites".

Menaces de censure immédiates

La France insoumise, le Parti communiste français et les Écologistes ont immédiatement promis de censurer le futur gouvernement. Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a dénoncé "un nouveau bras d'honneur aux Français d'un irresponsable ivre de son pouvoir" sur X.

Le groupe insoumis annonce déposer "une nouvelle motion de destitution du président de la République" et censurer "immédiatement" le prochain gouvernement. Le Rassemblement national adopte la męme position, Jordan Bardella qualifiant cette situation de "mauvaise plaisanterie, une honte démocratique et une humiliation pour les Français".

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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