Marine Le Pen exige le départ de la patronne de France Télévisions

upday.com 2 godzin temu
Marine Le Pen, présidente du groupe parlementaire RN, s'exprime lors de l'Université d'été du Rassemblement National à Bordeaux (Image symbolique) (Photo by CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP via Getty Images) Getty Images

Marine Le Pen (RN) a exigé samedi le départ de Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions. La cheffe de file de l'extręme droite reproche à la dirigeante du service public d'avoir qualifié CNews de "chaîne d'extręme droite" dans un récent entretien au Monde.

"C'est un secret de Polichinelle que Mme Ernotte est une militante très marquée à gauche. Mais là, elle franchit un cap supplémentaire", a déploré Le Pen dans une interview au Journal du Dimanche. Elle considère qu'Ernotte "n'est absolument pas dans son rôle" en distribuant des "brevets d'honorabilité aux chaînes privées".

Guerre des médias en toile de fond

Cette polémique s'inscrit dans un conflit plus large entre les médias de la galaxie Vincent Bolloré et l'audiovisuel public. Les tensions durent depuis plusieurs mois selon Nice Matin et se sont cristallisées autour de l'affaire Legrand-Cohen.

Selon Le Monde, des vidéos volées montraient Patrick Cohen et Thomas Legrand, journalistes du service public, en conversation avec des responsables du Parti socialiste. Les médias Bolloré accusent Radio France et France Télévisions de partialité en faveur de la gauche, ces derniers répliquant en saisissant l'Arcom.

Appel à la privatisation

Le Pen utilise cette controverse pour plaider en faveur de la privatisation de l'audiovisuel public. "Une grande démocratie comme la France n'a aucune raison de dépenser 4 milliards par an pour un mastodonte médiatique partisan", a-t-elle martelé.

La dirigeante RN distingue les exigences entre secteur public et privé. "La neutralité est exigée du service public, pas des chaînes privées. Qu'il existe des médias d'opinion ne me choque pas", a-t-elle fait valoir.

Le Parisien rapporte qu'un rapport de la Cour des comptes sur la gestion d'Ernotte est attendu dans les prochains jours. Cette nouvelle tension survient alors que Le Pen fait face selon le męme média à une possible inéligibilité liée à l'affaire des assistants parlementaires, dont l'appel est prévu début 2026.

Sources utilisées : "Le Figaro", "Ouest-France", "Nice Matin", "Le Monde", "Le Parisien" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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