Mélenchon appelle à la grève générale le 10 septembre contre Bayrou

upday.com 3 godzin temu
Jean-Luc Mélenchon lors d'un discours pendant une réunion de La France Insoumise (Image symbolique) (Photo by STEPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images) Getty Images

Jean-Luc Mélenchon a intensifié sa stratégie d'opposition en appelant vendredi à la grève générale le 10 septembre lors des universités d'été de La France insoumise à Châteauneuf-sur-Isère, près de Valence. Le chef de file des "Insoumis" a déclaré devant plusieurs milliers de militants : « Il faut que le 10 septembre soit un jour de blocage général, c'est-à-dire, pour ce qui concerne le salariat, que le 10 septembre ce soit la grève générale. »

Cet appel s'inscrit dans une stratégie coordonnée visant à faire chuter le gouvernement Bayrou. « Il nous faut la grève générale le 10 septembre parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M. Bayrou », a précisé Mélenchon, espérant pousser Emmanuel Macron à la démission.

Mobilisation contre l'austérité budgétaire

D'après Le Figaro, le mouvement de contestation vise spécifiquement les 44 milliards d'euros d'économies prévues dans le budget 2026 de François Bayrou. Le mouvement "Bloquons tout", né sur les réseaux sociaux selon France Info, réclame notamment plus de justice fiscale et rejette le plan d'austérité gouvernemental.

Comme le rapporte Sud Ouest, des assemblées citoyennes spontanées se forment dans le cadre de cette mobilisation populaire. Mélenchon a salué cette dynamique en déclarant : « Personne ne sait comment tout ça s'est engagé, mais des milliers de gens s'y sont rallié d'entrée de jeu. »

Réactions syndicales mitigées

Selon France Info, plusieurs syndicats majeurs dont la CGT et Force Ouvrière tiendront des réunions internes la semaine prochaine pour décider de leur participation. Le Figaro indique que SUD-Rail s'est déjà engagé à faire grève, contrairement à d'autres syndicats ferroviaires qui hésitent encore.

L'ancien sénateur socialiste a tenu à écarter toute accusation de "récupération" politique, promettant que sa stratégie est "d'aider et de servir le mouvement". Cette précision intervient alors que LFI a été la première formation à soutenir massivement les appels au blocage.

Tensions sur l'union de la gauche

Mélenchon n'a pas directement répondu aux appels à l'union à gauche pour 2027, malgré les pressions croissantes. La veille, Marine Tondelier des Écologistes avait une nouvelle fois plaidé pour l'union de toutes les forces de gauche, déclarant : « Arrętons avec les attaques personnelles et les guerres picrocholines. »

D'après Ouest-France, LFI privilégie une stratégie d'"unité populaire" plutôt que d'"union politique", refusant les alliances traditionnelles. Le Parti socialiste d'Olivier Faure, les Écologistes et d'anciens Insoumis comme Clémentine Autain défendent l'union face à l'extręme droite, mais Mélenchon et Raphaël Glucksmann s'y opposent.

L'événement a été marqué par le refus de LFI d'accréditer Olivier Pérou, journaliste du Monde et co-auteur d'un livre d'enquęte critique sur le mouvement, illustrant les tensions persistantes avec une partie de la presse.

Sources utilisées : "Le Monde", "Ouest-France", "France Info", "Le Figaro", "Sud Ouest"

Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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