Menaces de mort contre la fille de la biathlète Justine Braisaz-Bouchet

upday.com 2 godzin temu
Justine Braisaz-Bouchet en action lors d'une compétition de biathlon. (Image symbolique) (Photo by Kevin Voigt/GettyImages) Getty Images

La Fédération Française de Ski a condamné samedi avec fermeté des menaces de mort visant la fille de la biathlète Justine Braisaz-Bouchet. Ces «actes inqualifiables», révélés la veille par sa coéquipière Lou Jeanmonnot, s'inscrivent dans un climat pesant qui frappe l'équipe de France féminine depuis trois ans, lié à une affaire de fraude bancaire.

Lou Jeanmonnot a révélé vendredi à L'Equipe que Braisaz-Bouchet avait reçu la semaine dernière des menaces contre sa fille. La leader de l'équipe féminine s'est dite profondément choquée. «La semaine dernière, elle a reçu des menaces contre sa fille. Honnętement ça me dégoute», a-t-elle déclaré. Elle a déploré que la biathlète «paye beaucoup trop cher quelque chose dont elle a été victime à un moment».

Dans un communiqué publié samedi, la FFS a pris position sans ambiguïté. «La Fédération Française de Ski condamne avec la plus grande fermeté toute forme de violence ou de harcèlement, et rappelle qu'aucun de ces comportements n'a sa place ni dans le sport, ni dans la société», a déclaré l'instance. Elle a ajouté qu'elle «exprime son plein soutien à Justine et à ses proches, et se tient à leurs côtés pour faire face à ces actes inqualifiables».

Climat lourd depuis trois ans

Ces menaces interviennent dans un contexte tendu au sein de l'équipe féminine. Le malaise dure depuis trois ans, depuis qu'une affaire de fraude à la carte bancaire a éclaté. Dans cette affaire, Julia Simon, membre de l'équipe nationale, a été condamnée à trois mois de prison avec sursis et à une amende de 15.000 euros. Justine Braisaz-Bouchet était la victime dans ce dossier.

Lou Jeanmonnot a exprimé sa lassitude face à cette situation. «C'est lourd, ce n'est pas comme ça que j'aurais voulu vivre ma carrière en équipe de France A. J'aurais aimé que ce soit comme quand j'étais cadette, que j'aille à l'entraînement avec des copines, et heureuse d'y aller. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Mais on a appris à faire avec», a-t-elle confié à L'Equipe.

La FFS a rappelé que «la protection des athlètes, des staffs techniques et médicaux, ainsi que la préservation d'un climat de confiance au sein des équipes de France, constituent une priorité absolue». Justine Braisaz-Bouchet n'a pas commenté publiquement les menaces contre sa fille.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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