Metz : l'ex-militaire assume le meurtre de son camarade

upday.com 2 godzin temu
Illustration du système judiciaire français lors d'un procès d'assises (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Tristan Sprunck a livré un témoignage glaçant mercredi 17 septembre devant la cour d'assises de Metz. L'ancien militaire de 26 ans a déclaré ne pas regretter d'avoir tué son camarade Sulyvan Flora en juin 2022. « Je ne regrette pas mon geste, je ne vais pas mentir pour ętre bien vu », a-t-il affirmé face aux juges.

Le drame s'était déroulé le 30 juin 2022 au 16e bataillon des chasseurs à pieds de Bitche, en Moselle. Selon Le Figaro, Sprunck reprochait à Flora d'ętre un « fainéant » et un « mauvais soldat ». L'accusé tenait également sa victime pour responsable de l'incendie de sa voiture sur le parking militaire.

Un conflit qui s'envenimait

La Dépęche rapporte que les tensions entre les deux hommes s'étaient aggravées dans les semaines précédant le meurtre. Sprunck, décrit par ses collègues comme « assez violent » et « pouvant s'emporter vite », ne supportait pas ce qu'il percevait comme l'injustice de la situation. Selon lui, Flora « était dans une montée en puissance de la violence » sans jamais recevoir de sanction hiérarchique.

L'ancien caporal-chef avait prémédité son geste selon l'enquęte. Ce matin-là, avant une garde à l'armurerie avec Flora, il s'était armé d'un couteau dissimulé dans son treillis. Après avoir fermé portes et fenętres, il a d'abord frappé sa victime à coups de poing, puis l'a poignardée avant de lui tirer deux balles avec un pistolet Glock 17, dont une en pleine tęte.

Une peine maximale requise

Sud Ouest confirme que l'accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour assassinat. Le procès se poursuit jusqu'à vendredi, date à laquelle le verdict est attendu dans la soirée. Malgré les charges qui pèsent contre lui, Sprunck maintient sa position : « J'éprouve des remords moraux car j'ai retiré la vie d'un fils à sa mère, mais ma pensée n'a pas évolué. »

Sources utilisées : "Le Figaro", "La Dépęche", "Sud Ouest"

Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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