Le Kremlin a relevé mercredi certains points "positifs" dans le plan américain pour mettre fin au conflit en Ukraine, tout en rejetant la contre-proposition européenne. Cette réaction intervient alors que les États-Unis intensifient leurs efforts diplomatiques et qu'un émissaire américain s'appręte à se rendre à Moscou la semaine prochaine.
Le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, a déclaré à la télévision publique russe : « Certains points [du plan américain, ndlr], on peut dire qu'ils sont positifs, mais beaucoup d'autres nécessitent une discussion spéciale entre experts. » Moscou a reconnu avoir abordé « dans les grandes lignes » la version originale du plan américain en 28 points, dévoilé la semaine dernière. La Russie a toutefois été tenue à l'écart des négociations ayant mené à la dernière mouture retravaillée par l'Ukraine dimanche à Genève.
Ouchakov a jugé « inutiles » les efforts des Européens pour jouer un rôle dans le règlement du conflit. Le Kremlin avait déjà qualifié lundi la contre-proposition européenne, qui rejette les principales demandes russes, de « pas du tout constructive ».
Visite américaine à Moscou
L'émissaire américain Steve Witkoff se rendra la semaine prochaine dans la capitale russe. « En ce qui concerne Witkoff, un accord préliminaire a été atteint sur sa visite à Moscou la semaine prochaine », a précisé Ouchakov. Un « nombre d'autres représentants de l'administration » américaine liés au dossier ukrainien accompagneront l'émissaire. Le président américain Donald Trump a annoncé mardi que son gendre Jared Kushner pourrait également ętre présent.
L'Ukraine pousse de son côté à l'organisation cette semaine d'une visite du président Volodymyr Zelensky aux États-Unis pour des négociations avec Trump. Le président ukrainien estime que les « principes » d'un plan américain révisé pourraient conduire à des « accords plus profonds ». Il a toutefois averti mardi : « Beaucoup dépend de l'Amérique, car la Russie accorde la plus grande attention à la force américaine. »
Attaques malgré les pourparlers
Zelensky a jugé « particulièrement cynique » que Moscou continue à frapper son pays pendant que des pourparlers de paix sont en cours. La ville de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, a subi une attaque russe « massive » dans la nuit de mardi à mercredi, selon les services de secours ukrainiens. Une trentaine d'immeubles ont été endommagés et au moins 19 civils ont été blessés. La veille, une attaque dans la capitale Kiev avait fait au moins sept morts.
La Russie lance régulièrement des centaines de drones et missiles sur l'Ukraine, ciblant notamment les infrastructures énergétiques du pays à l'arrivée de l'hiver.
L'Europe maintient la pression
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a réaffirmé mercredi la position européenne : « L'Europe doit maintenir la pression sur la Russie, jusqu'à ce qu'il y ait une paix juste et durable. Et je veux ętre très claire : l'Europe se tiendra aux côtés de l'Ukraine et la soutiendra à chaque étape. »
Le président français Emmanuel Macron a estimé mardi qu'il n'y a « aujourd'hui clairement pas de volonté russe d'avoir un cessez-le-feu ». Sur le front, les forces ukrainiennes se battent pour les dernières forteresses du Donbass, région industrielle que le Kremlin s'est donné pour objectif prioritaire de conquérir.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).









