Nikola Pilic, légende du tennis croate et mentor de Novak Djokovic, est décédé lundi 22 septembre à l'âge de 87 ans dans la ville d'Opatija, en Croatie occidentale. La fédération de tennis croate a annoncé ce mardi la disparition de celui qu'elle salue comme "l'un des plus grands joueurs et entraîneurs que le tennis croate ait eu".
L'homme qui était devenu le "père de tennis" de Novak Djokovic laisse derrière lui un héritage unique dans le sport. D'après Le Parisien, Djokovic avait été envoyé à l'académie de Pilic à Munich en 1999 par sa première entraîneure Jelena Gencic, une décision qui allait façonner sa carrière.
Un parcours de joueur exceptionnel
Pilic avait marqué l'histoire du tennis en atteignant la finale de Roland-Garros en 1973, où il s'était incliné face au Roumain Ilie Nastase en trois sets (6-3, 6-3, 6-0). Comme le confirme L'Équipe, cette performance reste l'un des moments les plus mémorables de sa carrière de joueur.
Le Croate avait également remporté l'US Open en double en 1970 aux côtés du Français Pierre Barthès. Sa carrière, débutée en 1953 à Split, l'avait vu remporter cinq championnats de Yougoslavie en simple entre 1962 et 1967.
Record unique en Coupe Davis
Après sa retraite sportive, Pilic avait bâti une carrière d'entraîneur remarquable, travaillant avec des champions comme Goran Ivanisevic, Michael Stich et Boris Becker. Selon Ouest-France, il détient le record unique d'ętre le seul capitaine à avoir mené trois nations différentes au titre en Coupe Davis.
D'après La Dépęche, ses victoires incluent trois titres avec l'Allemagne (1988, 1989, 1993), un avec la Croatie (2005) et un avec la Serbie en 2010 à Belgrade contre la France. Cette polyvalence exceptionnelle témoigne de son expertise tactique et de sa capacité à fédérer des équipes de cultures différentes.
Une reconnaissance méritée
La fédération croate avait honoré Pilic en 2019 pour l'ensemble de sa carrière, tandis que la Serbie lui avait décerné une médaille d'or du mérite pour sa contribution sportive. Comme le souligne L'Équipe, cette double reconnaissance illustre l'impact transnational de son travail dans le tennis mondial.
Sources utilisées : "Ouest-France", "Le Parisien", "L'Équipe", "La Dépęche" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.