La cour d'appel de Paris a ordonné mardi la libération de prison de Wahib Nacer, l'ancien banquier franco-djiboutien de 81 ans incarcéré depuis le 25 septembre dans l'affaire du financement libyen.
Le tribunal l'avait condamné à quatre ans de prison pour blanchiment d'argent aggravé et complicité de trafic d'influence. Les autorités l'emprisonnaient en męme temps que Nicolas Sarkozy, condamné dans la męme affaire.
Le parquet avait pourtant fait opposition lundi à sa demande de libération, estimant insuffisantes ses garanties de représentation.
La cour justifie sa décision
La juridiction d'appel a placé Wahib Nacer sous contrôle judiciaire avec obligation de pointer au commissariat, interdiction de quitter le territoire métropolitain et remise de ses passeports.
Elle a justifié sa décision en expliquant que « Les critères d'appréciation de la juridiction d'appel sont nécessairement différents de ceux de la juridiction de premier degré » et que « ne doit pas ętre analysé à l'aune du jugement qui doit ętre rendu ».
L'avocat de Nacer, Benjamin Bohbot, avait plaidé que « l'intégralité de la vie de M. Nacer est en France ». Son client avait déclaré : « Je n'ai jamais cherché à fuir ni à me dérober à une quelconque convocation que ce soit. »
Au cœur des montages financiers libyens
Wahib Nacer, banquier retraité depuis 2014, a été reconnu coupable d'avoir joué un « rôle central » dans la mise en place de montages financiers opaques. Le tribunal a reconnu Wahib Nacer coupable de ce rôle.
Ces arrangements concernaient notamment le versement de 500 000 euros à Claude Guéant, proche collaborateur de Nicolas Sarkozy, et la vente frauduleuse d'une villa à prix gonflé au fonds souverain libyen.
L'affaire porte sur le financement présumé de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy par le régime de Mouammar Kadhafi. Le tribunal programmera le procès en appel de Nacer pour mars prochain.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).
