Peskov rejette Trump : « Thèse erronée » sur l'Ukraine

upday.com 4 godzin temu
Le président russe Vladimir Poutine lors de la présentation d'équipements militaires à l'occasion de manoeuvres conjointes entre la Russie et le Bélarus, dans un centre d'entraînement dans l'oblast de Nijni Novgorod, en Russie, le 16 septembre 2025 Sergei BOBYLYOV

La Russie a fermement rejeté mercredi les récentes déclarations de Donald Trump selon lesquelles l'Ukraine pourrait regagner son territoire face à l'armée russe. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a qualifié cette analyse de "thèse erronée" lors de son briefing quotidien.

Cette réaction fait suite à un revirement spectaculaire du président américain qui avait longtemps affirmé la domination militaire russe. Mardi, Trump a déclaré que l'Ukraine pourrait "regagner son territoire dans sa forme originelle et peut-ętre męme aller plus loin" face à la Russie.

Réponse ferme du Kremlin

Peskov a également réagi aux comparaisons de Trump décrivant la Russie comme un "tigre de papier" qui paraît puissant sans l'ętre. "La Russie n'est pas un tigre. La Russie est davantage associée à un ours. Et les ours de papier n'existent pas", a rétorqué le porte-parole russe.

Le responsable russe a vanté la "stabilité économique" de son pays tout en admettant "des tensions et des problèmes dans différents secteurs". Il a réaffirmé que Moscou comptait poursuivre son "opération militaire spéciale" pour "assurer ses intéręts et atteindre les objectifs" fixés par Vladimir Poutine.

Distanciation américaine du conflit

Trump a semblé prendre ses distances avec le conflit ukrainien qu'il avait promis de résoudre en 24 heures. "Bonne chance à tout le monde", a déclaré le président américain sans préciser le rôle futur des États-Unis dans ce dossier.

Volodymyr Zelensky s'est au contraire "réjoui du grand tournant" opéré par Washington avec les dernières déclarations de Trump. Cette réaction ukrainienne contraste avec le scepticisme des habitants de Kiev interrogés par l'AFP.

Positions irréconciliables

La Russie, qui occupe environ 20% de l'Ukraine, réclame que celle-ci lui cède cinq régions et renonce à intégrer l'Otan. Kiev refuse ces conditions et réclame le déploiement de troupes occidentales pour se protéger, idée que la Russie juge inacceptable.

Peskov a déploré que le rapprochement entre Moscou et Washington ait mené à des résultats "proches de zéro". Les tentatives diplomatiques restent dans l'impasse tant les positions des deux camps demeurent diamétralement opposées.

Escalade des attaques énergétiques

L'Ukraine a intensifié ses attaques contre les infrastructures énergétiques russes pour frapper Moscou "au porte-monnaie". Des drones ukrainiens ont frappé une importante raffinerie dans la région du Bachkortostan pendant la nuit, provoquant un violent incendie.

Une autre attaque de drone a fait deux morts dans la ville russe de Novorossiïsk, près de la Crimée annexée. Ces opérations s'inscrivent dans la stratégie de réduction des exportations énergétiques vitales de la Russie.

Difficultés économiques croissantes

Les dépenses massives de l'offensive russe ont entraîné un déficit budgétaire important. Le ministère russe des Finances a proposé mercredi d'augmenter la TVA à partir de l'année prochaine pour compenser ces coûts.

À Kiev, les habitants se montrent sceptiques face aux revirements de Trump. "Attendons une semaine de plus, il pourrait dire quelque chose d'autre", estime Artiom, 24 ans, qui préfère réserver ses espoirs pour "les gars" qui combattent sur le front.

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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