PSOE expulse membres recourant à prostitution après scandales

upday.com 8 godzin temu

Le Parti socialiste espagnol (PSOE) au pouvoir a annoncé samedi l'expulsion automatique de tout membre ayant recours à la prostitution. Cette décision intervient alors que le parti traverse une crise majeure marquée par plusieurs scandales de corruption.

La politique espagnole a été secouée par l'incarcération le 30 juin de Santos Cerdán, ancien numéro trois du PSOE. Il est soupçonné d'avoir reçu des pots-de-vin en échange de travaux publics et de services de prostituées.

Sanctions maximales annoncées

« Solliciter, accepter ou obtenir un acte sexuel d'une personne en échange d'une rémunération » sera désormais puni par « la sanction maximale, à savoir l'expulsion du parti », selon un communiqué officiel. Cette mesure a été adoptée lors d'une réunion du comité fédéral à Madrid.

« Si nous considérons que le corps d'une femme n'est pas à vendre, il ne peut y avoir de place au sein de notre parti pour aucun comportement contraire », a expliqué le Premier ministre Pedro Sánchez. Le secrétaire général du PSOE a également annoncé un remaniement de la direction du parti.

Nouveau scandale frappe la direction

La réunion du comité fédéral a débuté avec retard en raison de la démission de Francisco Salazar, proche collaborateur de Pedro Sánchez. Le site eldiario.es a révélé des plaintes de femmes socialistes l'accusant de « comportements inappropriés » à caractère sexuel.

Santos Cerdán est remplacé au poste de numéro trois par Rebeca Torró, avocate de 44 ans. Elle a occupé diverses fonctions au sein du gouvernement régional de Valence et du gouvernement central.

Sánchez refuse de démissionner

« Ce sont sans aucun doute des jours difficiles pour tout le monde », a admis le Premier ministre devant le comité fédéral. Il a demandé une nouvelle fois « pardon » pour avoir fait confiance aux personnes soupçonnées de corruption.

Pedro Sánchez a exclu toute démission en déclarant : « Le capitaine ne recule pas face aux difficultés. Il reste pour affronter la tempęte ». Il a présenté « treize mesures supplémentaires visant à prévenir, combattre et sanctionner la corruption ».

Enquęte implique d'anciens ministres

L'enquęte qui a mené à l'incarcération de Santos Cerdán implique également José Luis Ábalos, ancien ministre socialiste des Transports. Les deux hommes ont été des figures clés dans l'ascension de Pedro Sánchez à la tęte du PSOE jusqu'à son arrivée au pouvoir.

Le Premier ministre traverse sa période la plus compliquée depuis 2018. Il fait déjà face à des enquętes judiciaires visant son épouse, son frère et le procureur général du pays.

Opposition conservatrice en position de force

Le Parti Populaire (PP, droite) tenait simultanément son congrès extraordinaire dans une ambiance euphorique. « Nous sommes la seule alternative possible à cette décadence », a assuré le chef du PP Alberto Núñez Feijóo.

Le leader conservateur a présenté son parti comme la solution « à la division, la fatigue politique de l'Espagne ». Unique candidat à la présidence du PP, Núñez Feijóo a ironisé sur « la matinée » vécue au siège du PSOE. « Ce que méritent les Espagnols, c'est un gouvernement qui ne leur mente pas, qui ne les vole pas et qui les serve », a-t-il lancé.

(AFP/Paris) Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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