Saint-Joseph de Nay : enquęte ouverte pour violences aggravées

upday.com 5 godzin temu
Le procureur de la République Rodolphe Jarry à Pau, le 27 février 2025 Gaizka IROZ

Une enquęte pour violences aggravées a été ouverte en juin au sein de l'établissement catholique Saint-Joseph de Nay, dans les Pyrénées-Atlantiques. L'investigation porte sur des faits remontant à plusieurs décennies, selon le parquet de Pau.

"Une enquęte est ouverte pour violences aggravées depuis le mois de juin à la suite d'un signalement de l'inspection académique pour des faits de violences remontant aux années 1970", a déclaré Rodolphe Jarry, procureur de la République à Pau. La brigade de gendarmerie de Nay a reçu deux plaintes pour des violences survenues entre 1965-1967 et 1975-1982.

Mobilisation des victimes

Un collectif des victimes de Saint-Joseph de Nay s'est créé en mars dernier, après les révélations sur l'établissement voisin de Notre-Dame-de-Bétharram. Au moins quatre anciens élèves ont déposé plainte pour "tortures, traitements inhumain et dégradants, violences physiques et psychologiques s'étalant sur une période allant de 1965 à 1996".

Ces plaintes visent "plusieurs surveillants et professeurs, religieux et laïcs, dont un encore en activité", précise le collectif. Une ancienne enseignante a témoigné concernant un élève victime d'une "baffe à le renverser par terre" infligée par un prętre dans les années 1970.

Témoignages de violences systémiques

Le collectif a reçu une vingtaine de témoignages concernant une quinzaine de victimes potentielles. Les faits rapportés incluent des "passages à tabac", des "punitions dans la cour en pyjama", mais aussi des "attouchement sexuel" et des "suspicions de viol".

En mai, le quotidien L'Humanité avait publié une enquęte recueillant les témoignages de sept anciens élèves. L'investigation décrivait "un quotidien fait de violences systémiques" au sein de l'établissement.

Révélations précédentes

L'abbé Bernard Lartiguet, ancien séminariste à Nay, figure parmi les possibles auteurs de violences selon L'Humanité. Hélène Perlant, fille du Premier ministre François Bayrou, avait révélé en avril avoir été victime de violences physiques de la part de ce prętre lors d'un camp d'été.

Le collège-lycée Saint-Joseph de Nay, établissement fondé en 1875 et sous contrat d'association avec l'État, comptait 744 élèves en 2021-2022. L'établissement se situe à dix kilomètres de Bétharram.

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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