Sécu 2026 : Assemblée débat budget pour réduire déficit à 17,5 milliards

upday.com 18 godzin temu
Französische Parlamentarier bei der Prüfung des Sozialversicherungsfinanzierungsgesetzes 2026 im Sozialausschuss der Nationalversammlung (Symbolbild) (Photo by STEPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images) Getty Images

L'Assemblée nationale doit examiner à partir du 4 novembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2026, un texte sensible qui vise à réduire le déficit à 17,5 milliards d'euros. Les débats se poursuivent jusqu'au 12 novembre, date du vote prévu.

Le gouvernement et le Parti socialiste ont trouvé un accord sur l'augmentation de la surtaxe aux entreprises, passant de quatre à six milliards d'euros de recettes. Les députés adoptent l'amendement lundi par 196 voix contre 149. Cette concession vise à apaiser la gauche dans les négociations budgétaires.

Mesures controversées en débat

Le PLFSS 2026 prévoit plusieurs mesures controversées.

La suspension de la réforme des retraites, négociée par le Premier ministre Sébastien Lecornu avec les socialistes, coûterait 100 millions d'euros en 2026 et 1,4 milliard en 2027.

Le projet comprend aussi de nouvelles règles pour les arręts de travail : limitation à quinze jours pour les prescriptions ambulatoires et trente jours pour une première hospitalisation.

Les franchises médicales doublent, passant de un à deux euros par boîte de médicaments.

Tensions politiques croissantes

Le Sénat, à majorité de droite, prévoit de « rétablir » la réforme des retraites selon son président Gérard Larcher. Cette opposition illustre les divisions sur le texte.

Boris Vallaud, chef des députés PS, s'inquiète de l'instabilité gouvernementale : « Il n'y a pas de bloc central ni de socle commun. Ce n'est pas rassurant pour la suite. »

Marc Fesneau (Modem) « appelle chacun à la raison », estimant que les mesures fiscales « ça ne guérit pas toutes les plaies de France ».

L'opposition, hors PS, et le Rassemblement national guettent une occasion de déposer une motion de censure. Le gouvernement navigue entre concessions à gauche et pression de la droite sur un budget que le gouvernement doit adopter avant le 1er janvier 2026.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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