Donald Trump a catégoriquement nié mardi ętre l'auteur d'une lettre salace de 2003 adressée à Jeffrey Epstein. "Ce n'est pas ma signature et ce n'est pas ma façon de parler", a déclaré le président américain lors d'un échange avec la presse à l'extérieur d'un restaurant de Washington. Il s'agit de sa première réaction publique depuis la diffusion de ce document controversé par des parlementaires démocrates lundi.
La lettre en question présente une esquisse de buste féminin avec un échange imaginaire entre les deux anciens membres de la jet-set new-yorkaise. Une signature apparemment celle de Trump figure au pied du texte, placée à l'endroit du pubis de la femme dessinée. Le document se conclut par "Joyeux anniversaire. Que chaque jour soit un autre merveilleux secret".
Expertise graphologique proposée
La Maison Blanche s'est montrée favorable au recours à des experts en écriture pour authentifier les signatures. "Le président a une des signatures les plus connues au monde, et c'est le cas depuis de très nombreuses années", a souligné la porte-parole Karoline Leavitt. Elle a réaffirmé que Trump "n'a pas écrit cette lettre" et "n'a pas signé cette lettre".
L'équipe juridique de Trump a d'ailleurs attaqué en justice le Wall Street Journal, qui avait révélé l'existence de cette lettre en juillet. Selon Libération, cette affaire embarrasse particulièrement le président, révélant un impact personnel au-delà des considérations politiques.
Preuves contradictoires
Le New York Times a toutefois publié lundi plusieurs lettres signées de Trump datant de la fin des années 90 et du début des années 2000. Comme le rapporte Nice-Matin, ces signatures portent une ressemblance frappante avec celle figurant sur la lettre de 2003. Cette comparaison complique la défense de Trump face aux accusations.
Les démocrates ont également dévoilé une photo montrant Epstein avec un chèque géant de 22 500 dollars apparemment signé "DJTRUMP". Le document s'accompagne d'un texte évoquant la "vente" d'une femme "complètement dévalorisée". "Ce n'est pas la signature de Donald Trump. Absolument pas", a insisté Karoline Leavitt.
Impact sur la base politique
L'affaire Epstein empoisonne depuis des semaines la présidence Trump, particulièrement auprès de sa base électorale. Selon Sud Ouest, ces partisans adhèrent souvent aux théories complotistes suggérant qu'Epstein aurait été assassiné pour empęcher l'implication de personnalités de premier plan. Cette controverse survient alors qu'Epstein était mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels.
Sources utilisées : "Nice-Matin", "Libération", "Sud Ouest", "New York Times", "Wall Street Journal" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.