Trump étend ses déploiements militaires à Chicago et New York

upday.com 2 godzin temu
Un manifestant tient une bannière et un drapeau américain près de véhicules militaires alors que des membres de la Garde nationale se tiennent devant Union Station à Washington (Image symbolique) (Photo by MEHMET ESER/Middle East Images/AFP via Getty Images) Getty Images

Donald Trump intensifie son recours aux réservistes dans les métropoles américaines dirigées par des maires noirs et démocrates. Après Los Angeles en juin et Washington depuis le 11 août, le président républicain a annoncé vendredi que « Chicago sera la prochaine », avant d'ajouter New York et Baltimore comme futures cibles de déploiements militaires.

D'après Ouest-France, environ 1 900 réservistes patrouillent actuellement dans la capitale fédérale depuis mi-août. Le déploiement de Chicago est programmé pour septembre 2025, confirmant l'escalade militaire annoncée par Trump.

Violations constitutionnelles systématiques

Trump contourne délibérément les règles légales pour imposer sa stratégie. En Californie, il a déployé 4 000 gardes nationaux et 700 marines sans l'accord du gouverneur démocrate Gavin Newsom, violant les procédures constitutionnelles établies.

Cette utilisation des marines contrevient également au Posse Comitatus Act de 1878, qui interdit explicitement le recours à l'armée à l'intérieur des frontières. Selon Libération, cette présence militaire crée une « expérience touristique surréaliste » avec des véhicules blindés et des soldats camouflés patrouillant près des monuments.

Opposition démocrate ferme

Les gouverneurs démocrates ripostent unanimement aux menaces présidentielles. « Nous ne laisserons pas un dictateur nous imposer sa volonté », rétorque J.B. Pritzker, gouverneur de l'Illinois, tandis que Wes Moore du Maryland qualifie ces déploiements d'« inconstitutionnels ».

Les chiffres de criminalité contredisent pourtant la justification officielle de Trump. Baltimore a enregistré une baisse de 17 % pour atteindre son plus bas niveau depuis 1973, Chicago affiche un recul d'un tiers et Washington d'un quart selon les polices métropolitaines.

Stratégie politique ciblée

Toutes les métropoles visées partagent une caractéristique révélatrice : elles sont dirigées par des maires noirs et démocrates. Cette « coïncidence » alimente les accusations de revanche politique après son premier mandat, durant lequel Trump avait menacé d'invoquer l'Insurrection Act de 1871 lors des manifestations après le meurtre de George Floyd.

Hakeem Jeffries, chef de la minorité démocrate à la Chambre, accuse Trump de « jouer avec la vie des Américains et de fabriquer des crises pour détourner l'attention, car il est profondément impopulaire ». L'escalade militaire se poursuit malgré l'amélioration des statistiques criminelles dans toutes les villes ciblées.

Sources utilisées : "Ouest-France", "CNNews", "Libération" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

Idź do oryginalnego materiału