UE : Quatre pays refusent les 30 000 demandeurs d'asile à répartir

upday.com 5 godzin temu
Des drapeaux de l'Union européenne à Bruxelles, le 18 décembre 2024 NICOLAS TUCAT

Au moins 30.000 demandeurs d'asile doivent ętre répartis dans l'Union européenne d'ici Noël, mais aucun pays ne se porte volontaire pour l'instant. Cette situation met à l'épreuve la nouvelle politique migratoire du continent, discutée mardi entre les 27 États membres à Luxembourg.

Avant męme le début officiel des discussions, la Pologne a annoncé qu'elle n'accepterait pas de demandeurs d'asile d'autres États membres. L'Autriche, la Belgique et la Suède ont depuis rejoint cette position de refus.

"Ça va ętre une discussion douloureuse", analyse un diplomate européen. Une décision finale sur la relocalisation des migrants à travers le continent reste indispensable avant la fin de l'année.

Nouveau système en préparation

L'UE a adopté en 2024 une réforme migratoire majeure qui entrera en application dans les prochains mois. Ce texte prévoit un nouveau système de prise en charge des demandeurs d'asile pour soulager les pays situés le long des routes migratoires comme la Grèce et l'Italie.

Les autres États membres devront désormais s'engager chaque année à relocaliser un certain nombre de demandeurs d'asile sur leur territoire. À défaut, ils devront verser une contribution financière de 20.000 euros par demandeur d'asile aux pays sous pression migratoire.

Un minimum de 30.000 relocalisations est exigé annuellement. Les premières négociations sur la répartition de ces personnes parmi les 27 États membres connaissent déjà des tensions importantes.

Retards dans la mise en œuvre

La Commission européenne devait déterminer avant le 15 octobre quels pays de l'UE sont sous "pression migratoire" selon différents critères. Après de vives critiques de pays influents comme l'Allemagne, l'exécutif européen a réclamé quelques jours supplémentaires.

"Ce n'est pas facile, parce que c'est la première fois" que ce système est testé, a souligné le commissaire européen Magnus Brunner mardi matin à Luxembourg. Le dossier reste si sensible que męme la méthode de calcul de la Commission fait débat.

Discussions sur les expulsions

Les ministres de l'Intérieur des 27 débattent également d'une proposition permettant aux pays d'ouvrir des centres hors des frontières de l'UE pour les migrants dont la demande d'asile a été rejetée. Ces "hubs de retours" s'accompagnent de règles plus strictes pour les refus d'asile.

La France s'oppose à la reconnaissance mutuelle des décisions d'expulsion, qui permettrait qu'une décision prise en Italie s'applique par exemple en France. Cette opposition freine les discussions que des pays comme le Danemark souhaitent conclure avant la fin de l'année.

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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