Christophe B. était lourdement armé le soir où il a tué son voisin Hichem Miraoui à Puget-sur-Argens dans le Var. Le suspect portait quatre armes à feu et plus de 1 000 cartouches lors de cette attaque fin mai qui a également visé cinq autres personnes.
La justice met en examen le quinquagénaire français pour l'assassinat de Hichem Miraoui, un Tunisien de 42 ans, et pour tentatives d'assassinat sur Akif B., Halil Ibrahim T., Brahima S., Adjara K. et Mohamed S. Christophe B. est en détention provisoire depuis juin.
Motivations xénophobes révélées
L'enquęte révèle des motivations clairement racistes. Avant les faits, le suspect avait publié une vidéo Facebook appelant les « Français » à « Réveillez-vous, allez les chercher là où ils sont », déclarant « stop aux islamiques ». Sa femme évoque des motivations « politique » et explique qu'il a « du mal à supporter l'étranger » et « surtout ceux en situation irrégulière ».
Le Parquet National Antiterroriste a pris en charge l'affaire, soupçonnant des motivations terroristes liées à la race, l'ethnie ou la religion.
Le juge interroge Christophe B. qui minimise ses actes en parlant de « gros n'importe quoi », tout en reconnaissant qu'ils n'étaient « pas anodin ». Il décrit ses voisins comme « des gens qui ne sont pas éduqués ».
La famille dénonce une banalisation
L'avocat de la famille Miraoui, Me Mourad Battikh, dénonce que celle-ci soit « choquée par les tentatives de banalisation de cet acte ». Il insiste : « Ce crime a un fond clairement haineux et il appartient à la justice de le reconnaître avec lucidité et courage. »
L'expertise psychiatrique de Christophe B. n'a révélé aucune pathologie mentale. Il détenait légalement son arsenal en tant que passionné de tir sportif.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).





