Une messe en hommage au maréchal Pétain et à ses soldats s'est tenue samedi à l'église Saint-Jean-Baptiste de Verdun, malgré une interdiction initiale du maire et les protestations d'environ 100 manifestants. Le tribunal administratif de Nancy avait rejeté vendredi l'arręté municipal interdisant cette cérémonie.
L'événement s'est déroulé à huis clos, réservé exclusivement aux membres de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain. Le préfet de la Meuse, Xavier Delarue, a confirmé à l'AFP la présence d'« un tout petit nombre » de participants, « une vingtaine au maximum ». Il a précisé : « Les choses sont organisées de façon à ce que l'église soit fermée et réservée aux membres de l'association. »
Une vingtaine de policiers et gendarmes ont été déployés pour assurer la sécurité. Le préfet a indiqué avoir mis en place « un dispositif visant à éviter les contacts » entre les participants et les manifestants. Il s'est également entretenu avec le prętre célébrant pour garantir le respect de la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État, interdisant notamment les discours politiques ou la distribution de tracts pendant l'office.
Figure controversée
Philippe Pétain, héros de la Première Guerre mondiale, a dirigé le régime de Vichy qui a collaboré avec l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Il a été frappé d'indignité nationale en 1945.
Vives réactions
Le maire de Verdun, Samuel Hazard, a déclaré à la presse : « Je suis profondément heurté, parce que je pense à toutes les victimes de la barbarie nazie et de la révolution nationale, l'idéologie du maréchal Pétain. » Devant l'église, les manifestants ont chanté la Marseillaise. Une paroissienne, Mariette Descamps, portant une pancarte « Catho pas facho », a exprimé sa tristesse : « C'est pas possible qu'on dérive comme cela. »
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).













