Vote de confiance du 8 septembre : Bayrou risque l'échec historique

upday.com 2 godzin temu
Le Premier ministre François Bayrou prononce un discours lors des universités d'été de la CFDT (Image symbolique) (Photo by THIBAUD MORITZ/POOL/AFP via Getty Images) Getty Images

Le Premier ministre François Bayrou a annoncé lundi 25 août qu'il sollicitera un vote de confiance des députés le 8 septembre prochain, un scrutin qui pourrait acter sa fin à la tęte du gouvernement. Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, estime qu'« il faut changer de méthode et aller chercher des compromis ».

Cette décision a été prise en accord avec Emmanuel Macron lors d'une rencontre à Brégançon selon Les Echos. Le vote interviendra après la déclaration de politique générale, une procédure constitutionnelle qui engage l'avenir du gouvernement.

Une opposition déjà mobilisée

Tous les partis d'opposition ont déjà annoncé qu'ils voteront contre la confiance d'après les positions recueillies par de multiples sources. Le Rassemblement national, La France insoumise, le Parti socialiste, les Écologistes et le Parti communiste français rejettent unanimement le gouvernement Bayrou.

L'arithmétique parlementaire s'avère défavorable au Premier ministre avec environ 210 députés du socle commun gouvernemental face à 264 députés d'opposition selon les calculs parlementaires. Cette configuration mathématique rend la survie du gouvernement particulièrement incertaine.

Un pari politique risqué

Aucun Premier ministre n'a jamais perdu un vote de confiance sous la Ve République, comme le rappelle Le Parisien. Les 41 votes de confiance précédents ont tous été remportés par les gouvernements en place, ce qui donne une dimension historique inédite à ce scrutin.

Un sondage Elabe révèle que 72 % des Français souhaitent que le gouvernement Bayrou échoue lors de ce vote de confiance d'après La Dépęche. Cette opposition populaire s'ajoute aux difficultés politiques du Premier ministre dans un contexte où l'adoption du budget 2026 reste en suspens.

Sources utilisées : "Les Echos", "Le Parisien", "La Dépęche"

Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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