Les Émirats arabes unis ont extradé 17 trafiquants de drogue vers la France en 2025 et saisi 82 appartements ou villas, selon l'entourage du ministre de la Justice Gérald Darmanin. Cette coopération intervient alors qu'une délégation française menée par le président Emmanuel Macron se rend dans le pays du Golfe pour renforcer la lutte contre le narcotrafic.
Les chiffres communiqués par l'entourage de Darmanin illustrent l'intensification de la collaboration entre Paris et les Émirats. De nombreux trafiquants français de haut niveau se sont établis à Dubaï ces dernières années, où ils ont accumulé des biens immobiliers tout en continuant à diriger leurs réseaux à distance.
Un cas emblématique
Abdelkader Bouguettaia, surnommé "Bibi", incarne cette problématique. Soupçonné d'avoir coordonné l'importation de cocaïne au Havre, il s'était installé à Dubaï fin 2019. Extradé vers la France en juin, il a été rejugé à Lille. Le 17 décembre, le parquet a requis jusqu'à 15 ans de prison à son encontre.
La délégation française comprend également Nicolas Bessonne, procureur de Marseille, et Christian Sainte, directeur national de la police judiciaire. Leur présence souligne la priorité accordée par le gouvernement à ce dossier.
Contexte de mobilisation
Le narcotrafic est devenu un sujet "omniprésent" en France depuis l'assassinat en novembre de Mehdi Kessaci à Marseille. Ce frère d'une militante engagée contre les réseaux de drogue a été abattu par balles.
Le président Macron a fixé les objectifs de cette coopération : arręter les «tętes de réseau» et «pouvoir saisir leurs biens». Le gouvernement français a déclaré la "guerre" au trafic de stupéfiants et cherche le soutien de pays comme les Émirats pour démanteler les réseaux installés à l'étranger.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).





