Airbags Takata : le casse-tęte des véhicules de remplacement

upday.com 2 godzin temu
Composants d'airbag Takata défectueux exposés lors d'une audition parlementaire sur les rappels de sécurité automobile (Image symbolique) AFP PHOTO / Jim WATSON Getty Images

Depuis ce mardi 19 août, les constructeurs automobiles doivent proposer un véhicule de remplacement aux propriétaires dont les voitures équipées d'airbags Takata sont immobilisées plus de deux semaines. Cette nouvelle obligation vise à protéger les 1,7 million d'automobilistes français concernés par le rappel "stop drive". Les marques qui ne respectent pas ces délais s'exposent désormais à des amendes.

Mais obtenir un rendez-vous pour retirer les airbags défectueux relève encore du parcours du combattant. Ana-Luisa, une Alsacienne de 45 ans, a découvert que la voiture de sa fille faisait partie des campagnes de rappel moins d'un an après l'achat. "On a pris rendez-vous directement au garage le 16 juin, pour le 18 août, soit deux mois après", raconte-t-elle.

Des pièces qui manquent

À la dernière minute, son garagiste annule faute de pièces de rechange disponibles. "Je suis allée chez le concessionnaire demander une voiture de remplacement. Ils n'en ont pas", explique Ana-Luisa. "Je leur ai demandé de me mettre une voiture de location à disposition, mais la personne qui s'occupe des airbags Takata ne savait pas comment faire. J'attends toujours qu'on me rappelle", poursuit-elle.

Certains concessionnaires évoquent un stock de pièces réduit face aux nombreuses demandes. Un argument qui agace Maryse-Hélène Marloux, fondatrice du collectif Scandale airbags Takata. "Le scandale des airbags défectueux Takata, ça fait plus de dix ans qu'on en parle ! Ce n'est pas possible de ne pas avoir assez d'airbags, ils avaient onze ans pour s'organiser", s'insurge-t-elle.

Un système encore défaillant

Comme le rapporte CNNews, les taux de réparation atteignent jusqu'à 90 % chez les constructeurs les plus performants, mais des lacunes subsistent. Le système d'immatriculation SIV présente des failles qui empęchent d'identifier tous les propriétaires de véhicules concernés selon la męme source.

Les défauts d'airbags résultent de la détérioration du gaz dans des climats chauds et humides, précise CNNews. Ce scandale, qui a débuté aux États-Unis il y a plus d'une décennie, touche des millions de véhicules dans le monde.

L'obligation de stocks minimum

L'arręté ministériel prévoit pourtant des stocks minimum obligatoires dans chaque concession. Maryse-Hélène Marloux en appelle donc au gouvernement pour faire appliquer la loi qui prévoit des amendes en cas de non-respect des délais de rendez-vous. "Ce n'est pas logique, ni normal", dénonce-t-elle.

Sources utilisées : "franceinfo", "CNNews" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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