Athènes dénonce l'indifférence provocatrice du British Museum

upday.com 3 godzin temu
Le Parthénon sur l'Acropole d'Athènes, le 3 décembre 2024 Angelos TZORTZINIS

La ministre grecque de la Culture, Lina Mendoni, a vivement critiqué lundi le British Museum après l'organisation d'un dîner de collecte de fonds dans la galerie abritant les frises du Parthénon. Elle a dénoncé l'"indifférence provocatrice" de l'institution londonienne dans un communiqué officiel.

L'événement mondain de samedi a rassemblé 800 invités prestigieux, dont les célébrités Mick Jagger et Naomi Campbell. Les participants ont payé 2 000 livres (environ 2 300 euros) pour dîner à des tables dressées au milieu des chefs-d'œuvre du musée, notamment dans la galerie Duveen.

Critiques grecques sur la dignité des monuments

"La sécurité, l'intégrité et la dignité des monuments devraient constituer la principale préoccupation du British Museum", a déclaré Lina Mendoni. La ministre avait déjà "condamné à maintes reprises les dîners, réceptions et défilés de mode organisés dans les espaces des musées où sont exposés des monuments et des œuvres d'art".

Selon elle, "de telles initiatives sont offensantes pour les biens culturels" et "mettent (aussi) en danger les objets eux-męmes". La ministre a particulièrement fustigé l'utilisation des frises du Parthénon, trésors archéologiques vieux de 2 500 ans, "comme éléments décoratifs" pour ce dîner de gala.

Conflit historique autour des marbres antiques

Les frises du Parthénon font l'objet d'une querelle historique entre la Grèce et le British Museum. En décembre dernier, les deux parties avaient semblé se rapprocher d'une solution, le musée londonien s'étant montré ouvert à un "partenariat sur le long terme" avec Athènes.

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis s'était alors dit "fermement convaincu" que les marbres reviendraient à Athènes. Cependant, les discussions n'ont depuis pas fait de progrès tangibles, une loi britannique de 1963 empęchant le musée d'effectuer des restitutions.

Les autorités grecques soutiennent que les frises ont été l'objet d'un "pillage" orchestré en 1802 par Lord Elgin, ambassadeur britannique auprès de l'Empire ottoman. Londres affirme au contraire que les sculptures ont été "acquises légalement" par Lord Elgin, qui les a revendues au British Museum.

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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