Des agents de l'État ont abattu un loup dans la nuit de lundi à mardi près de Séverac dans l'Aveyron, selon la préfecture. D'après Le Figaro, ce canidé avait multiplié les attaques contre un troupeau de moutons au cours du mois d'août. La Brigade Loup a mené cette opération comme un "simple tir de défense", confirme franceinfo.
Le loup responsable avait attaqué à trois reprises le męme troupeau en seulement cinq jours, rapporte franceinfo. Selon la présidente de la FDSEA de l'Aveyron, ces attaques ont tué ou grièvement blessé 17 brebis. L'animal sera décompté du plafond national fixé à 192 spécimens pour 2025, indique la préfecture.
Multiplication des attaques
La France fait face à une recrudescence des attaques de loups en 2025 avec plus de 759 incidents recensés jusqu'à mi-mai, selon Le Figaro. Au 12 mai, le bilan national s'élevait déjà à 2 617 animaux tués, d'après les données officielles. Cette situation pousse les autorités à autoriser davantage de tirs de défense pour protéger les élevages.
La préfecture de l'Aveyron avait préalablement autorisé la mise en œuvre de tirs de défense, reprenant un arręté étatique du 22 juin. Ce dispositif permet aux éleveurs de bovins et de chevaux de tirer sur les loups pour protéger leurs troupeaux, męme avant toute attaque effective.
Soutien présidentiel
Emmanuel Macron avait lui-męme réagi à cette multiplication d'attaques lors d'un déplacement dans l'Aveyron le 3 juillet. Le président avait alors plaidé pour empęcher l'implantation du loup "là où il y a du pastoralisme", évoquant la nécessité d'en "prélever davantage". Cette position présidentielle soutient implicitement l'autorisation d'abattre plus de canidés pour protéger l'activité agricole.
Sources utilisées : "le parisien", "Le Figaro", "franceinfo" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.