Edgardo Greco, un ancien membre de la mafia calabraise 'Ndrangheta âgé de 66 ans, est décédé dimanche d'un arręt cardiaque dans sa cellule de la prison de Corbas, dans le Rhône. L'Italien, condamné à la réclusion à perpétuité pour un double meurtre en 2006, attendait son transfert vers l'Italie. Son décès met fin à la procédure d'extradition et soulève des questions sur son état de santé fragile.
L'alerte a été donnée vers 8 heures du matin par le codétenu de Greco. Les gardiens de prison ont immédiatement pratiqué un massage cardiaque, suivis par les secours. «Le massage cardiaque effectué par des gardiens, puis par les secours n'a pas permis de le ramener à la vie», a déclaré à l'AFP Me David Metaxas, l'avocat de Greco. Le parquet de Lyon a ordonné une autopsie pour confirmer officiellement la cause du décès.
Pizzaïolo sous une fausse identité
Edgardo Greco vivait en France sous le nom de Paolo Dimitrio. Il travaillait comme pizzaïolo dans plusieurs restaurants italiens de Saint-Étienne. Entre juin et novembre 2021, il a męme dirigé son propre établissement dans la ville. Les autorités l'ont arręté début 2023 dans le cadre du projet I-Can d'Interpol, une opération de coopération entre la police française et les carabiniers italiens contre la 'Ndrangheta.
Né le 7 juin 1959, Greco avait été condamné en Italie en 2006 pour double meurtre. Après sa condamnation, il s'était installé d'abord en Allemagne, puis en France. Interpol le considérait comme «dangereux». La justice française avait donné son feu vert pour son retour en Italie en 2024, et le gouvernement avait signé le décret autorisant son transfert en début d'année.
Un détenu affaibli par la maladie
Me Metaxas avait souligné à plusieurs reprises l'état de santé préoccupant de son client. Greco était «affaibli par la maladie à la suite d'un cancer et avait fait plusieurs malaises récemment», a expliqué l'avocat à l'AFP. Ces arguments sanitaires avaient été invoqués dans les recours pour demander la libération du sexagénaire.
«La seule satisfaction que m'inspire son décès est qu'il ne voulait à aucun prix retourner en Italie où sa vie était menacée», a ajouté Me Metaxas. L'autopsie ordonnée par le parquet permettra d'établir avec certitude les circonstances médicales du décès.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).




