COP30 en Amazonie : les peuples autochtones, clé de l'avenir de l'humanité

upday.com 3 godzin temu
La ministre des Peuples indigènes du Brésil, Sonia Guajajara, à la COP30 à Belém, le 7 novembre 2025 Pablo PORCIUNCULA

La ministre brésilienne des Peuples autochtones, Sonia Guajajara, a lancé un avertissement solennel à la veille de la COP30 qui s'ouvre lundi à Belém, en Amazonie. Dans un entretien à l'AFP, elle a affirmé que «sans eux, il n'y a pas d'avenir pour l'humanité». La conférence climatique se tient pour la première fois dans cette région qui abrite 1,7 million d'autochtones répartis en 391 ethnies.

La ministre de 51 ans espère faire de cette édition «la meilleure COP en termes de participation indigène». Elle a expliqué à l'AFP l'importance cruciale de cette représentation : «La présence d'autochtones, que ce soit sur un territoire délimité ou non, garantit une eau propre, une biodiversité protégée, une alimentation sans produits chimiques, des foręts préservées. Et l'humanité a besoin de tout cela pour continuer à exister.» Sonia Guajajara, première titulaire de ce portefeuille créé en 2023 par le président Lula, dénonce également le «racisme très présent dans la société» envers les peuples autochtones.

Des progrès mais des obstacles persistants

L'homologation des terres autochtones reste un point sensible. Le gouvernement Lula a reconnu 16 réserves en trois ans, davantage que durant la décennie précédente. Mais le rythme ne satisfait pas les leaders autochtones. «Nous faisons face aujourd'hui à un obstacle légal connu de tous, une loi qui a malheureusement été approuvée par le Parlement», a déclaré la ministre à l'AFP. Le Parlement brésilien, à majorité conservatrice, a adopté une législation qui restreint la reconnaissance des territoires autochtones.

L'impact direct du changement climatique

Les communautés autochtones subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique. «En cas de sécheresse, quand le niveau des rivières baisse, cela provoque une insécurité alimentaire, car les poissons meurent. Et les enfants ne peuvent pas aller à l'école, car le transport fluvial est compromis», a expliqué Sonia Guajajara dans l'entretien. Les inondations et sécheresses affectent directement le quotidien de ces populations considérées comme les gardiennes de la foręt.

La ministre a constaté une évolution spectaculaire depuis sa première COP en 2009 à Copenhague. «Il y avait un ou deux indigènes présents, mais ils ne participaient pas activement», s'est-elle souvenue dans l'interview à l'AFP. Elle s'est dite encouragée par le sommet des dirigeants mondiaux qui a précédé la COP30, où les leaders ont évoqué l'importance d'inclure les peuples autochtones et de garantir la protection de leurs territoires.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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